Les yeux de Victor Le Masne sont aussi flamboyants que sa musique, une description chérie par sa collaboratrice dynamique, la chanteuse Juliette Armanet. À 42 ans, cet illustre compositeur et arrangeur de la musique française a écrit la partition pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, qui se sont déroulés dans sa ville natale, Paris. Il attribue l’inspiration pour cette flamme olympique à sa rencontre avec le réalisateur Thomas Jolly sur le spectacle musical Starmania de Michel Berger et Luc Plamondon, il y a deux ans.
Quand lui a-t-on demandé quand il s’est mis à écrire pour les Jeux Olympiques ? Avec la « core team » – constituée de Thomas Jolly, la chorégraphe Maud Le Pladec, l’historien Patrick Boucheron, la scénariste Fanny Herrero et la styliste Daphné Bürki – ils se rencontraient deux fois par semaine. Les conversations philosophiques ininterrompues sur l’art et la France qui en découlaient, l’imprégnaient d’inspiration. Animé par leur passion, Le Masne se précipitait ensuite au studio et s’asseyait au piano, désireux de transposer leurs discussions émotionnelles en musique. Entre février et l’été 2023, il a écrit 90% de la musique. Le reste du temps a été dédié aux arrangements musicaux et l’enregistrement de la bande originale aux côtés de presque 575 musiciens.
Et comment a-t-il évité le cliché de la carte postale?
From the very first scene, « Enchanted », we indulged in stereotypes that are part of our heritage while ensuring not to fall into their trap. It’s like watching a Jacques Demy’s movie: everything is so pop and colourful that emotion can burst out unexpectedly. This is the first time in my career that I’ve collaborated with an accordionist, specifically Félicien Brut. We mixed tracks such as La Foule, Initials B.B., Paris Awakes, La Boum, Marcia Baïla, and le French cancan with Lady Gaga. I was aware we’d immediately move on to the « Synchronicity » scene, a complex piece for orchestra and street furniture. Then came Aya [Nakamura] and the Republican Guard without a break. Behind this symphony of colours, there’s a lot of fun and joy.
Being a national narrative, Olympic ceremony is a matter of choosing. What guided your choices?
I was born in a family of musicians, I studied piano and percussion at the conservatory, and from an early age, I inclined towards jazz, electronic music, and so on. With my band Housse de Racket, through my collaborations with Juliette Armanet, Philippe Katerine, Kavinsky or Justice, the taste for adventure has always been with me. I enjoy embracing techno or rap as much as mambo or symphonic music – as long as the tone and emotion are right, as long as the harmonies and melodies please me. I have no boundaries. I believe, this is why I was chosen for this job.
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