GULLI diffusera un film le mardi 16 juillet à 21 h 05. Il s’agit de « Le Petit Prince », l’œuvre littéraire française la plus vendue au monde depuis sa publication en 1943 aux États-Unis et en 1945 en France par Gallimard. Ce conte poétique et philosophique d’Antoine de Saint-Exupéry a été vendu à près de 200 millions d’exemplaires et traduit dans quatre cents langues officielles. Il a connu de multiples adaptations, dont une version phonographique enregistrée en 1954 par Gérard Philipe, Georges Poujouly et Pierre Larquey. D’autres versions comprennent des bandes dessinées, opéras et comédies musicales.
Étonnamment, il n’y a qu’une seule adaptation cinématographique du conte, « The Little Prince », réalisée par Stanley Donen en 1974 et mettant en scène le chorégraphe et réalisateur Bob Fosse dans le rôle du serpent et Gene Wilder dans celui du renard.
La sortie du film d’animation de Mark Osborne, directeur de Bob l’éponge et de Kung Fu Panda, a été très attendue. Osborne a relevé deux défis : d’un côté, il a voulu intégrer dans l’histoire du Petit Prince deux autres récits, celui d’une petite fille curieuse et appliquée et celui d’un aviateur excentrique et généreux. D’un autre côté, il a conçu et construit un merveilleux jardin pour mettre en valeur le vieux coucou que l’aviateur bricole.
Ce fut un défi cinématique, nécessitant l’utilisation de deux styles d’animation distincts : l’infographie pour représenter le monde « réel » de la petite fille, et l’animation en stop motion pour représenter l’univers du Petit Prince, découvert par la petite fille à travers les dessins de l’aviateur. Cependant, évaluer le résultat final sans prendre en compte le point de vue du spectateur serait difficile. Considérons deux types de public : les enfants découvrant pour la première fois le conte de Saint-Exupéry avec le film de Mark Osborne et ceux déjà familiers avec Le Petit Prince. Le récit, qui est assez complexe, risque d’embrouiller l’histoire originale, en particulier pour les premiers. Dans le cas des enfants familiers avec l’histoire, leur intérêt pour le récit, un tant soit peu polarisé, de la petite fille manipulée par une mère ambitieuse et dominante est incertain. Il y a néanmoins de beaux moments, surtout lorsque le film met en valeur le conte lui-même, qui devraient plaire à la plupart. De plus, il est parsemé d’adages philosophiques bien connus, comme le célèbre « on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux ». Cela dit, l’intercalage des trois histoires peut ne pas honorer avec justesse l’œuvre de Saint-Exupéry. Enfin, les adultes qui regarderont le film pourront s’amuser à reconnaître les voix des personnages, souvent familières, avec une mention spéciale pour André Dussollier, un narrateur exceptionnel ! Le film, Le Petit Prince, de Mark Osborne, fut réalisé en 2015 et dure 106 minutes.
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