Bill Viola, un pionnier de l’art vidéo et un célèbre artiste américain, est décédé le vendredi 12 juillet à son domicile à l’âge de 73 ans, des suites de la maladie d’Alzheimer, a annoncé son studio dans un communiqué le samedi suivant. Selon le Los Angeles Times, on lui avait diagnostiqué cette maladie neurodégénérative en 2012.
Reconnu comme l’un des artistes contemporains les plus influents à l’international, Viola est décédé paisiblement chez lui à Long Beach, en Californie. Il laisse derrière lui son épouse et partenaire de longue date, Kira Perov, qui est également la directrice de son studio, ainsi que leurs deux fils, Blake et Andrei.
Né en 1951 à New York, Bill Viola a étudié la peinture et la musique électronique à l’université de Syracuse, dans l’État de New York. Il a été très tôt attiré par l’art vidéo en plein essor et s’est intéressé à la spiritualité des mystiques. Sa source d’inspiration a été les peintres de la Renaissance, de Goya, de Jérôme Bosch, mais aussi le Livre des morts de l’Egypte antique.
Dans une interview au Monde en 2014, Viola a décrit son processus créatif et a reconnu que Perov a joué un rôle crucial dans son travail. En 2017, Perov a confié lors d’une exposition à Florence que son mari avait été profondément ému par « les émotions extrêmes contenues dans ces magnifiques peintures » de la Renaissance, qui expriment la tristesse et le deuil. Ces sentiments ont fortement influencé son travail. Viola avait pour objectif de « sculpter le temps » avec la vidéo, en utilisant principalement le ralenti et en évitant autant que possible l’utilisation d’effets spéciaux.
Sa première rétrospective en France a eu lieu lorsque ses œuvres ont été exposées au Grand Palais à Paris en 2014, mettant en lumière quatre décennies de carrière de cet artiste vidéo renommé.
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