Malgré la situation du Brexit, la ville de Londres demeure une destination attrayante, en particulier sur les plateformes de streaming. Sur les quatre séries de la semaine actuelle, trois offrent la possibilité d’explorer les environs de Buckingham Palace, des quartiers au sud de la Tamise et de la Tour de Londres. Pour ceux qui se lassent de l’emballement pour l’Angleterre, il y a toujours les vignobles de Catalogne à découvrir avec la compagnie d’Eva Longoria et Carmen Maura.
« La Chronique des Bridgerton » est une série inclusive qui réinterprète l’Histoire. La série a révélé le 14 juin, sur Netflix, les quatre derniers épisodes de sa troisième saison, principalement axée sur le récit d’amour entre Penelope, une jeune fille timide qui est aussi la chroniqueuse du monde social qui passionne l’aristocratie locale, et le séduisant Colin Bridgerton. A part d’une scène érotique dans un chariot, cette seconde partie n’offre pas d’autres rebondissements que la clarification de certains malentendus. Elle prépare également le terrain pour la suite, puisqu’une quatrième saison est d’ores et déjà programmée.
L’exemple du couple Colin-Penelope, grâce à la douceur de Nicola Coughlan, n’a pas réussi à masquer la faiblesse narrative qui a progressivement compromis les enjeux politiques de la série. L’absence d’antagonistes, d’événements trépidants, de dangers et de sentiments ignobles a laissé Bridgerton plus figée que jamais dans un montage de conspirations romantiques, de bals où les personnages jouent leur sort, et de chuchotements partagés lors des thé-dates. Dans cet univers excessivement sophistiqué et fortement maquillé où les macarons peuvent causer une querelle, l’objectif principal de la vie est simplement de trouver un conjoint, et le seul scélérat de toute l’histoire est en fin de compte le patriarcat lui-même. À force de privilégier l’esthétique au détriment de la narration, Bridgerton a fini par générer ce qu’on ne pouvait concevoir : l’ennui. La série a été créée par Shonda Rhimes et Chris Van Dusen (3ème saison, deuxième partie), et met en scène Nicola Coughlan, Luke Newton, Claudia Jessie, Ruth Gemmell (USA, 2024, 8 x 60 min). Elle est disponible sur demande sur Netflix.
» My Lady Jane » est une reprise humoristique et sensuelle d’un destin royal tragique.
Bridgerton, trouvé son égal cette semaine en My Lady Jane, une rivale impressionnante dans la même catégorie. My Lady Jane propose une révision féministe similaire, cherchant à redéfinir le parcours de Jane Grey, noble anglaise devenue reine en 1553 à seulement 16 ans. Malheureusement, la nouvelle monarque Marie Tudor l’a condamnée à la décapitation juste neuf jours plus tard. Le ton de la série est établi dès le début par un narrateur piquant qui s’exclame :« Que cela aille au diable! »On a peu d’informations sur Jane Grey, si ce n’est qu’elle était réputée pour sa brillante éducation et son savoir malgré son jeune âge. La série s’appuie en partie sur cet élément précieux pour réhabiliter la brève vie de la jeune reine, connue actuellement plus pour son décès tragique immortalisé dans un célèbre tableau L’Exécution de Lady Jane Grey par l’artiste français Paul Delaroche. Le reste de l’article, soit 56.81%, est disponible pour les abonnés.
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