L’une des figures masculines les plus influentes des États-Unis, un exemple néfaste de patriotisme avec une coiffure blonde improbable, se retrouve face à la justice dans un tribunal de Manhattan. Autour du tribunal, supporters et opposants s’affrontent par des injures et des jets de projectiles. Les épisodes introductifs de la quatrième saison de The Boys éclairent parfaitement toute allégorie que l’on pourrait avoir doutée, en révélant l’équivalence absolue entre Homelander, le gardien, le super-héros aux ambitions tyranniques, et Donald Trump.
Lancée en 2019, à l’époque où ce dernier siégeait encore à la Maison Blanche, The Boys a commencé comme une déconstruction du mythe des super-héros. Elle est devenue, au fil de ses saisons, une satire véhémente qui présente un portrait grotesque (malheureusement, pas trop loin de la réalité) de la vie politique américaine. Par exemple, il est facile d’identifier la congressiste Marjorie Taylor Green dans le personnage de Firecracker (Valorie Curry), une super-héroïne à la puissance dérisoire et une influenceuse prête à déchaîner les théories les plus insensées.
Au fil du temps, The Boys a implanté la satire politique comme son essence principale. Les premières saisons, en révélant qu’une multinationale est à l’origine des super-pouvoirs d’Homelander et ses collègues, a réussi à détruire le mystère entourant les personnages créés par DC ou Marvel. La série vise maintenant à déconstruire le mélange de spectacle et politique, ainsi que la complicité entre l’industrie et le pouvoir. Cependant, cela n’empêche pas la série de rester provocatrice, comme toujours. Si exhibé au cinéma, l’utilisation de ses pouvoirs par Splinter (Rob Benedict), qui peut reproduire son corps à volonté, aboutirait probablement à une interdiction aux moins de 16 ans.
Eric Kripke, le gestionnaire principal de cette adaptation d’une célèbre série de bande dessinée, n’oublie pas ses obligations de déterminer le sort de chaque personnage. Butcher (Karl Urban), le fondateur de The Boys, une équipe luttant contre les « supes », oscille entre rédemption et néant, tandis qu’Annie January (Erin Moriarty) accepte à contrecœur son rôle de super-héroïne pour repousser l’intrusion de ses semblables dans l’espace public. L’aspect mélodramatique de la série, soutenu par des acteurs maîtrisant parfaitement l’équilibrage de l’hyperbole et de l’intensité, n’en est pas moins captivant. Seuls les abonnés peuvent lire la fin de cet article.
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