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Texte original: / »« Quand à bride abattue/ Les giboulées se ruent/ Je cherche ton nom/ Oh j’en meurs mais je sais/ Que tous les éperviers/ Sur mon âme veilleront… » L’interprétation douce et apaisée de Morgane Imbeaud a ouvert la soirée, marquant le début d’un hommage rendu à Jean-Louis Murat, le musicien et auteur de ce deuxième couplet de Col de la Croix-Morand. C’était le samedi 25 mai, anniversaire de la mort soudaine de l’artiste, victime d’une embolie pulmonaire à 71 ans.
Stupéfaits par la nouvelle de sa mort brutale il y a tout juste un an, une vingtaine de musiciens, un auteur et une cinéaste étaient parmi ceux qui s’étaient réunis à la Coopérative de mai à Clermont-Ferrand pour un concert à guichets fermés en son hommage. Baptisé « Te garder près de nous », cet événement relevait autant de la célébration que de la thérapie de groupe.
À quelques kilomètres de la résidence isolée du dandy rural à Douharesse, sur la commune d’Orcival, et des paysages montagneux qui étaient une source constante d’inspiration pour son travail, la scène de musique contemporaine de la métropole arverne, avec une capacité de 1 500 places, partageait une familiarité certaine. D’autant plus que la supervision du spectacle avait été confiée à des proches de Murat, comme le « directeur musical », Denis Clavaizolle, multi-instrumentaliste et compositeur qui a collaboré sur une douzaine d’albums de l’artiste entre le milieu des années 1980 et 2023. »/
En raison d’une situation d’urgence, un loyal collaborateur a organisé un groupe de musiciens (en jouant lui-même le clavier et la guitare; son fils Yann Clavaizolle à la batterie; Guillaume Bongiraud au violoncelle et à la basse) et a envoyé des invitations. La date n’était pas convenable pour des admirateurs tels que Benjamin Biolay, Camille ou Carla Bruni. Cependant, le musicien note que la majorité des réponses étaient promptes et enthousiastes.
Trois ouvrages récents—Jean-Louis Murat. Le lien défait, de Franck Vergeade (Séguier, 208 pages, 21 euros), Jean-Louis Murat. Les jours du jaguar, de Pierre Andrieu (Le Boulon, 252 pages, 34 euros) et Jean-Louis Murat. Foule romaine, d’Antoine Couder (Seveninches/Le Boulon, 126 pages, 12 euros)— soulignent l’impact significatif du chanteur sur la musique pop française. En dépit de son succès commercial fluctuant, Murat a été parmi les premiers, avec Alain Bashung, à harmoniser une passion pour le rock anglophone avec un niveau d’écriture dépassant celui des meilleurs écrivains francophones.
Selon le musicien Alex Beaupain, l’impact artistique de Murat a été disproportionné par rapport à son succès commercial, surtout après avoir obtenu les disques d’or pour Cheyenne Autumn [1989] et Le Manteau de pluie [1991]. Beaupain a exprimé cela en coulisse, après avoir interprété Fort Alamo et Le Train bleu–tous deux des titres de Dolorès (1996)–en collaboration avec Frédéric Lo.
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