Catégories: Culture
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27 avril 2024 0 h 06 min

« Sélection Albums: Oneto Bensaid, Berlinskaya, Ancelle »

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Célia Oneto Bensaid revient avec des performances à couper le souffle, grâce à sa nouvelle œuvre « Sparklight ». Elle démontre son immense talent à travers le Concerto pour piano n° 1 de Marie Jaëll et la Méphisto-Valse n° 3 de Franz Liszt, ainsi que le Concerto pour piano n° 1 de Liszt lui-même, enregistré en collaboration avec l’Orchestre national Avignon-Provence sous la direction de Debora Waldman.

Après son enregistrement mémorable de 2022, où elle a interprété la dernière grande inspiration de Marie Jaëll tirée de l’oeuvre de Dante, Bensaid a choisi une pièce que Jaëll a composée à 33 ans. Ce Concerto pour piano est remarquablement technique, poussant les limites de la virtuosité, tout en offrant un espace pour une expression libre et créative. Bien que l’expression mélodique de l’orchestre rappelle davantage Johannes Brahms que Franz Liszt, avec qui Jaëll avait une relation étroite, les talents de Bensaid brillent à travers l’inégalité de la performance de l’orchestre.

Malgré, les quelques faiblesses de l’orchestre sous la direction de Waldman, Bensaid démontre une maîtrise impressionnante du piano à la fois dans le concerto et la Méphisto-Valse. En reprenant les mots de Jaëll, Bensaid est parvenue à « suggérer une autre création à travers la sienne ».

La revue de « Sparklight » s’achève par une mention de Ludmila Berlinskaya et Arthur Ancelle dans « Passage secret ». L’album est distribué par NoMadMusic/PIAS.

Les pianistes Ludmila Berlinskaya et Arthur Ancelle ne cessent de plonger dans l’enfance, en particulier lorsqu’ils jouent des œuvres de Bizet, Debussy, Fauré et Ravel. Le duo, qui s’est distingué dans des répertoires plus rares pour le label Melodiya, se réjouit aujourd’hui de partager la captivante magie de partitions plus reconnaissables. Que ce soit dans la perspective ludique de « Jeux d’enfants » de Bizet, ou dans la vision plus poétique de la « Petite Suite » de Debussy, ils donnent à Ravel de « Ma mère l’oye » une portion généreuse d’imagination et de volupté, tandis que Fauré verse de doux secrets dans « Dolly », parfois exprimés délicatement. L’ajout du cycle « Feuille d’images » de Louis Aubert offre à l’album une fenêtre bienvenue sur la liberté. Précision, uniformité et imagination libre caractérisent ces pages à quatre mains, dont la fraîcheur éternelle est attribuée autant à la technique qu’au cœur de ceux qui les jouent. – Marie-Aude Roux
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