Bekar est un artiste de rap hors du commun, ayant débuté sa carrière sur scène, ce qui est assez rare pour les musiciens de ce genre à notre époque. Actuellement, il voyage de ville en ville pour faire découvrir sa réinterprétation de son premier album Plus fort que l’orage, désormais appelée Plus fort. et publiée en Mars après un an. Bekar, né à Roubaix, a contacté un producteur qui l’a aidé à retranscrire l’élan émotionnel de ses mélodies sentimentales. Ces mélopées souvent teintées de tristesse alternent entre le rap et l’électro, évoquant la réalité sombre et dénuée d’espoir des jeunes issus des cités grises du Nord. C’est uniquement après cela qu’il a trouvé une maison de disques pour diffuser ses raps.
Récemment, dans les bureaux de son chargé de relations publiques situés dans le 11ème arrondissement de Paris, le joueur de grande taille à l’oeil vif parlait de son initiation à la carrière musicale. « Il y a cinq ans, j’ai été confronté à la réalité des concerts en live très vite par mon producteur. J’avais à peine publié un projet, le mixtape Boréal, et j’avais très peu de followers sur mes réseaux sociaux. Malgré ça, j’ai été invité à ouvrir des concerts pour PLK, ensuite pour Zola et finalement pour Gaëtan Roussel, autant dire devant 5 000 personnes à chaque fois. Cette expérience m’a façonné et m’a poussé à me surpasser. J’étais plutôt réservé et timide, mais j’ai adoré cela. Je n’aurais jamais imaginé pouvoir m’exprimer au micro devant un public aussi grand. »
Alexandre Becquart, plus connu sous son nom d’artiste, est un rappeur de 26 ans qui a grandi dans une famille ordinaire. Il est l’aîné de trois frères et sœurs. Son père travaille dans une chaîne de magasins de sport, tandis que sa mère soutient les élèves handicapés en tant qu’assistante d’éducation. Bien que passionné de football et de dessin, Alexandre ne trouve pas l’école spécialement attrayante, comme il le souligne dans son morceau Eric Koston.
Dans l’introduction de son titre Entre 4 murs, il rappe a cappella : « J’ai grandi dans une famille simple, avec l’idée de partager. Avec mon frère, nous partageons la même chambre, à Roubaix. Ce n’était pas les Champs, mais nous n’avons jamais manqué d’argent. Je ne suis ni dealer ni commerçant, je connais juste la rue à force de la parcourir. »
C’est durant son adolescence qu’il tombe amoureux du rap. Il ne se souvient pas exactement quand cette passion est née, mais il a l’impression d’avoir toujours été un fan de cette musique. Sa mère partage aussi son amour pour le rap, surtout pour Guizmo, un rappeur reconnu pour ses textes sombres. À l’école, avec ses amis, il se lance des défis, inspiré par les vidéos de la compétition Rap Contenders sur YouTube, où les rappeurs du collectif L’Entourage brillent déjà.
« Je suis tombé amoureux du jeu, » dit Bekar, « à écrire des chansons, à raconter des histoires, à poser des mots sur de la musique. Je sentais que je progressais constamment ; et puis jouer avec les mots, ça n’a pas de fin. Il y a une infinité de possibilités de rimes, de constructions de phrases… ” il reste encore une partie de cet article à lire pour les abonnés.
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