Dans les murs de Paris, notamment au Palais Brongniart dans le deuxième arrondissement, le printemps évoque l’apparition de feuilles faites de papier. C’est dans ce cadre qu’est organisé le Salon du Dessin, dont l’aura se déploie au-delà des frontières et attire des conservateurs de musées et des collectionneurs du monde entier. Le public raffiné profite pleinement du salon Drawing Now, qui se concentre sur l’art du dessin contemporain et se déroule au Carreau du Temple dans le troisième arrondissement. La Paris Print Fair, qui est consacrée aux gravures et est souvent plus accessible, se tient au Réfectoire du couvent des Cordeliers au sixième arrondissement. Pour profiter de cet événement, les maisons de vente aux enchères mettent en place des ventes spécialisées. On note aussi l’inauguration d’une exposition par l’École des Beaux-Arts dédiée aux dessins de la famille Tiepolo : Giambattista, le père, et ses fils Giandomenico et Lorenzo.
Au Carreau du Temple, dès le 20 mars, jour du vernissage, les amants de l’art de dessin contemporain sont venus en grand nombre pour participer au salon Drawing Now. Comme lors des précédentes éditions, les galeries parisiennes ont massivement participé, présentant des stands qui étaient souvent conçus comme des extensions de leurs expositions en cours. Parmi ces galeries, la galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois a marqué son retour après une absence en 2023 due à l’ouverture d’une nouvelle galerie à New York. Elle a présenté une vaste collection de dessins d’Emanuel Proweller (1918-1981), mêlant gaiement abstraction et figuratif, en complément de ses toiles exposées rue de Seine, dans le sixième arrondissement.
Par rapport aux foires d’art internationales massives comme la Tefaf à Maastricht qui vient de s’achever, ou Art Basel Hongkong qui commence le 28 mars, Drawing Now est une foire d’art à taille humaine. Plusieurs galeries qui participent à ces grands événements sont également présentes à Drawing Now. C’est un événement plus intime et plus pratique selon Anne-Sarah Bénichou, qui expose les œuvres de Maxime Verdier et Massinissa Selmani – deux artistes notables pour leur approche aérienne de l’absurde. Elle ajoute également qu’il y a un temps suffisant pour interagir avec un public élargi qui est souvent là pour effectuer des achats impulsifs.
Nathalie Obadia résume que Drawing Now permet de présenter des pièces uniques d’artistes reconnus pour moins de 10 000 euros. Elle met en lumière le travail de Roger-Edgar Gillet, un peintre et graveur renommé. Quant aux prix des œuvres, ils peuvent varier de quelques centaines d’euros (350 euros pour des dessins humoristiques de Gérald Panighi présentés par Eva Vautier) à environ 15 000 euros pour certains grands formats d’artistes. Cependant, il y a également quelques exceptions plus coûteuses, comme les œuvres d’Abdelkader Benchamma qui a été nommé pour le Prix Duchamp 2024 et exposé à la galerie Templon.
Cela ne représente que 43,35% de l’article, le reste est accessible uniquement aux abonnés.
Une guide pratique pour retrouver une personne avec simplement son prénom et sa ville avec l'aide des réseaux sociaux.
Cent ans se sont écoulés depuis le bal du 4 juillet représenté sur la photographie qui clôt The Shining : que suggère la présence de Jack Torrance ?
20 ans après la sortie du film « L'Auberge espagnole », Cédric Klapisch travaille sur sa suite.