L’histoire La frégate « L’Hermione » ou « La frégate de la liberté » fut construite en six mois à partir de 1779 sous les ordres d’Henri Chevillard et mis en service en 1780 après plusieurs mois de test dans le golfe de Gascogne.
Elle part de Rochefort et débarque à Boston, afin de conduire le marquis de La Fayette rejoindre les insurgés américains indépendantistes de l’époque.
Il subit ainsi plusieurs dégâts entre 1780 et 1781.
La frégate rejoint la France en 1782 à la fin de la guerre d’indépendance américaine, puis elle repart pour un conflit opposant les Britanniques et ses colonies d’Inde avant de rejoindre Rochefort en 1784.
C’est en 1793 qu’aura lieu son dernier voyage, le 20 septembre, lorsque le navire s’écrase sur les roches des côtes françaises pendant une bataille contre la Grande-Bretagne.
Aujourd’hui et depuis une vingtaine d’années, un important dispositif visant la reconstruction du navire a été mis en place.
C’est le projet de l’association « Hermionne La Fayette » qui a installé le chantier visitable à Rochefort.
Elle a été fondée par Erik Orsenna et elle a permis à plus de 3 millions de visiteurs de découvrir la frégate.
La mise à l’eau initialement prévue en 2008 a été reportée en 2012 à cause du retard pris sur le chantier.
Les caractéristiques Le navire a un mode de propulsion à voile, d’une largeur de 11,5m, d’une longueur de 66m et d’un port en lourd de 1166t.
Pour 1000t chargées, il a une partie immergée égale à 4,73m et une hauteur des structures maximales de 47m.
Il contient 34 canons, 26 canons de 12 livres et 8 canons de 6 livres.
Il compte trois mâts qui supportent plus de 2200m² de voilure.
Il dispose de trois ponts : le pont de batterie qui sert à l’artillerie, le faux-pont qui sert au repos et le pont de batterie qui sert aux manœuvres.
À l’époque, il accueillait un équipage de 316 marins.
Aujourd’hui, il n’en compte plus que 80 pour le faire naviguer.
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