Sa vie André Lhote fut d’abord sculpteur.
Il fut l’apprenti d’un sculpteur décorateur à Bordeaux pendant une dizaine d’années, tout en suivant en même temps des cours de sculpture décorative à l’école des Beaux-Arts.
C’est en lisant des œuvres de Baudelaire, Delacroix et Diderot qu’il se mettra à la peinture.
Il fera partie du mouvement cubisme, mais il n’y adhérera pas complètement.
Il ne voulait pas rompre avec la tradition, mais au contraire en faire une évolution.
Installé depuis 1907 à Paris, il créa en 1922 sa propre académie en place de la rue Odessa, située à Montparnasse.
Il eut parmi ses étudiants William Klein, Tamara de Lempicka, Robert Wehrlin, Henri Cartier-Bresson, Bertrand Dorny, Marcelle Rivier… Durant la Seconde Guerre mondiale, il accueillit dans sa propriété de la Drôme Marcelle Rivier, Alexandre Garbell, Pierre Palué… qui était pour eux une terre d’asile.
Tout au long de sa vie, il garda ce goût pour la décoration.
En 1957, la faculté de médecine de Bordeaux lui proposa de peindre ses murs, ce qu’il fit.
Ses œuvres Parmi ses peintures cubistes, qui ont cependant un lien avec la peinture traditionnelle, on peut retenir : La Plage (1920), La Danse au Bar Gypsy Bar (1920-1925), Nu a sa toilette (1918), Partie de rugby (1917), Nu cubisme (1920), Vue de Paris ou de la Seine au point du jour (1926), Mirmande jaune (1956), La Vie de Famille (1942).
André Lhote n’était pas seulement un sculpteur et un peintre.
Il fut l’auteur de nombreux ouvrages théoriques sur la peinture moderne dont « La peinture, le cœur et l’esprit », mais il fut également un critique d’art.
Il écrivit également de nombreux traités comme le « Traité du paysage » (1939), « Le Traité de la figure » (1950), « Petits itinéraires à l’usage des artistes » (1943).
Certaines de ses œuvres sont exposées dans les musées de France, de Suède, des États-Unis, d’Irlande du Nord, d’Angleterre, d’Espagne, du Canada ou de la Belgique.
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