C’est dans l’art du néolithique, une ère préhistorique, que les traces archéologiques décrient une fascination pour cet animal : 27% des animaux représentés dans l’art rupestre (dessin sur les parois des grottes) sont des chevaux.
Cependant, ce taux pourrait être dû à l’abondance de ce gibier, plus que la fascination humaine, si les hypothèses liant l’art rupestre à des pratiques chamaniques s’avèrent inexactes : plusieurs archéologues prétendent que l’art rupestre était un moyen que les chamans de l’époque utilisaient pour entrer en transe.
Si ceci est exact, le taux, beaucoup plus supérieur, de représentation chevaline semble effectivement dépeindre une fascination pour cet animal.
Les premières traces archéologiques de domestication du cheval se retrouvent en Ukraine, et sont datées à -3500 ans.
Ces fouilles, par les restes alimentaires composés de 74% de viandes chevalines, signalent une domestication pour but alimentaire.
Cela étant dit, il n’y pas seulement en Ukraine qu’on retrouve dans ces mêmes années une domestication du cheval (Kazakhstan, Espagne et l’Anatolie), ce qui entraine le débat encore actif de nos jours : comment cette pratique s’est-elle répandue ? Les deux voies les plus plausibles : La domestication du cheval s’est faite, un peu comme le développement métallurgique, par plusieurs développements indépendants et autonomes les uns des autres.
La domestication du cheval a suivi l’expansion du fameux peuple indo-européen.
Le dilemme est que personne n’a réussi à prouver l’existence du peuple indo-européen, et que génétiquement parlant, il semble plus plausible qu’une seule espèce souche de cheval (cheval de Prjevalski) a résulté à la variété chevaline qu’on connaît aujourd’hui : les chevaux sauvages n’existant plus sans causes humaines (ex : Australie).
L’espèce source des chevaux semble avoir été près de l’expansion du peuple indo-européen, s’il a existé.
Ainsi, chaque hypothèse est appuyée par la critique de l’autre : un vrai dilemme.
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