Breton, poète Dès 1914, Breton s’essaye à la poésie et publie ses premiers écrits dans la revue La Phalange.
Le recueil Mont de Piété regroupe tous ses premiers poèmes.
Inspiré par Mallarmé et Rimbaud, ami d’Aragon et d’Apollinaire, il rédigera une poésie passionnée, profondément ancrée dans son temps et toujours en mouvement.
Breton dira de la poésie qu’elle occupe une place prépondérante de sa vie : il en fera un art de vivre.
Jusqu’à la fin de sa vie, le poète rédigera souvent de la prose, jusqu’à mêler les genres poésie et romans.
Breton, écrivain En 1919, Breton publie le premier numéro de la revue Littérature, qu’il a mise au point avec Aragon et Soupault.
Il y expérimente l’écriture automatique, se laissant porter par ses pensées qui vagabondent, sans réfléchir ni retoucher ses écrits.
Les Champs Magnétiques, recueil d’écriture automatique, est publié en 1920 et encensé par la critique comme un manuel « précurseur du surréalisme ».
En 1926, l’écrivain se lance dans l’écriture de Nadja, en l’honneur d’une de ses maîtresses.
En 1934, le récit L’Amour fou paraît, en hommage à la mère de sa fille.
Breton, essayiste Très proche des milieux artistiques, Breton organise avec son ami Picabia des manifestations dadaïstes qui provoquent l’incompréhension et le scandale.
En 1924, Breton publie Le manifeste du Surréalisme qui deviendra le texte de référence de ce mouvement.
Un Second manifeste du surréalisme sortira en 1929, et donnera un second souffle au mouvement.
Breton est le premier à définir le mouvement surréaliste, comme un « automatisme psychique pur » qui exprime le fonctionnement de la pensée.
Breton rédigera également des essais sur la poésie, et quelques prises de position politiques.
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