Son histoire La Bastille Saint–Antoine fut d’abord destinée à défendre la porte Saint–Antoine et les remparts de l’est de Paris.
C’était au début, un véritable château fort et un arsenal.
La Bastille fut bâtie sous le règne de Charles V de 1370 à 1383 par Hugues Aubriot.
Elle faisait 66 mètres de long, 34 mètres de large et la hauteur des tours atteignait 24 mètres.
L’entrée de la Bastille se faisait par la rue Saint–Antoine et donnait sur la Cour de l’Avancée.
Très vite, l’utilité militaire de la Bastille devint assez mauvaise, ainsi une nouvelle enceinte fut construite.
La forteresse fut pendant un temps une prison d’État, puis est devenue coffre-fort et lieu de réception sous François 1er.
La Bastille fut utilisée comme cachot à partir du règne de Louis XI, mais c’est le Cardinal de Richelieu qui la transforma définitivement en prison d’État.
La bastille Saint–Antoine est néanmoins une prison confortable pour les personnes de haut rang qui avaient par exemple de bons repas, un domestique, des meubles, etc.
Les prisonniers royaux sont même autorisés à correspondre avec l’extérieur.
Le reste de la prison était beaucoup moins confortable pour les gens communs.
La fin de la Bastille La Bastille Saint–Antoine fut prise d’assaut le 14 juillet 1789 par le peuple parisien qui venait chercher de la poudre.
Les révolutionnaires y ont pris les archives pour les disperser dans les fossés de la Bastille.
Après être retrouvées, les archives seront conservées à la Bibliothèque de l’arsenal en 1798.
La prise de la Bastille est maintenant considérée comme le symbole de la Révolution française.
La bastille Saint–Antoine fut démolie à partir du 15 juillet par un entrepreneur privé, appelé Palloy.
Il vendit une partie des pierres en province en guise de souvenirs ; une autre partie des pierres, il en fit des maquettes qui furent envoyées dans tous les chefs-lieux de chaque département français.
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