Ses premiers pas Sylvie Joly est née à Paris, le 18 octobre 1934, d’un père marin.
Elle a six frères et sœurs.
Elle a suivi des études de droit et elle a même plaidé en tant qu’avocat pendant cinq ans à la Cour avant de changer totalement de carrière et se diriger vers la comédie.
Elle suit alors une formation au Cours Simon, au Petit Conservatoire de la Chanson, à l’école Tania Balachova et au Music Hall de l’Olympia.
Elle commence par jouer des classiques au théâtre Marivaux, Ionesco et Tchekhov.
Puis, ayant peaufiné un personnage de femme de la Haute à l’air pincé, avec un bagou digne des femmes de petite vertu, elle tente de le jouer en One woman show et elle fait mouche.
Sa carrière C’est seul sur scène, à égrener ses sketches regroupés dans des DVD : « Je suis votre idole », « La si jolie vie de Sylvie Joly« , « La cigale et la Joly » et « Qu’elle s’éclate vraiment ».
Elle tourne dans plus de 30 films pour le cinéma et la télévision entre 1972 et 2007.
C’est encore sur les planches, mais au théâtre dans des comédies qu’elle nous fera rire : « La vie, c’est pas de la rigolade », « Triple mixte » et « Un otage ».
Sa façon de parler, sa voix presque monocorde et ironique est reconnaissable entre milles.
La femme à la choucroute a obtenu le « Grand Prix de l’Humour 2003 » de la SACEM.
Un livre de poche intitulé « Absolument », un recueil de ses plus grands succès sur scène, a même été édité.
Sylvie Joly et la maladie On ne peut plus parler de Sylvie Joly sans évoquer le mal dont elle souffre, une forme de Parkinson.
Dans son livre « C’est votre vrai nom ? », Sylvie Joly écrit sa biographie et elle parle de sa maladie à la fin.
C’est en vacances qu’elle s’est rendu compte qu’il y avait un problème.
Elle était en promenade à vélo quand elle n’a plus réussi à retrouver son équilibre, elle est rentrée en taxi.
Ensuite, elle s’est cassé le col du fémur, alors qu’elle était à pied.
Après plusieurs avis, le verdict est définitivement tombé, elle souffre d’une forme de Parkinson.
Elle a pourtant continué un temps de monter sur les planches, mais elle ne se déplace plus qu’en fauteuil roulant à l’heure actuelle pour un meilleur confort de vie.
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