Alors que leur album The Beginning rencontre un tiède succès aux USA, les B.
E.
P.
ont investi la pelouse du stade d’Arlington (Texas) devant un public américain venu applaudir les hits, les tubes implacables.
Le groupe honore ce souhait en proposant un résumé efficace de sa carrière post Fergie.
Michael Jackson avait inauguré cette nouvelle ère de mi-temps gargantuesques en 1993.
18 ans plus tard, les B.
E.
P.
reconnaissent l’influence du regretté Roi de la Pop.
Will.
I.
Am passe aux aveux devant le micro de Billy Bush (Access Hollywood) : « On a essayé de prendre des poses à la Michael Jackson.
Je pense qu’il aurait été fier de ce numéro ».
Fier ou pas, Jackson aurait reconnu son ami Slash qui l’avait accompagné plusieurs fois sur scène.
Le show spectaculaire est servi par une mise en scène qui rappelle l’univers virtuel et mythique du film Tron.
Chaque titre est décliné dans une ambiance colorée.
Pour qui regarde au-delà de son écran plat, la référence à l’un des monuments kitsch du cinéma afro-américain saute aux yeux : le set s’inspire, dans ses grandes lignes, de la scène Emerald City du film The Wiz (1978), remake du célèbre Magicien d’Oz.
The Wiz est le projet cinématographique le plus ambitieux de Berry Gordy, fondateur du label Motown.
L’aventure se solde par un échec cuisant, mais permet à Quincy Jones (producteur de la B.
O) et Michael Jackson (qui tient le rôle de l’épouvantail) de se rencontrer.
Mais une bonne idée ne se perd pas.
La séquence Emerald City reste l’un des plus beaux moments du Wiz.
Les lumières disco de 78 cèdent la place aux combinaisons LED de 2011.
Et le message reste le même : la musique comme un arc en ciel magique, un canal multicouleur où tous se retrouvent pour célébrer l’Amour.
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