Les formation et les débuts Né le 19 février 1876, à Hobitza, en Roumanie, il entre en 1894 à l’Ecole des Arts et Métiers de Craïova, puis en 1898 à l’Ecole des Beaux Arts de Bucarest.
En 1904, après plusieurs étapes en Europe, il s’installe à Paris où il poursuit sa formation à l’Ecole des Beaux Arts.
Dès 1906, il expose au Salon d’Automne où Rodin le remarque et lui propose un poste d’assistant.
Il ne travaillera qu’un mois pour le maître, déclarant que « rien ne pousse à l’ombre des grands arbres ».
C’est à ce moment qu’il taille directement dans la pierre « Le Baiser », œuvre marquant un tournant décisif dans son travail.
En réaction à la sculpture occidentale de l’époque qui impose sa forme à la matière, il cherchera la forme imposée par la matière elle-même.
Une reconnaissance internationale À partir de 1910, il participe, régulièrement, au Salon des Indépendants et côtoie de nombreux artistes, tels que Modigliani, Léger, Picasso ou Apollinaire.
Il expose, pour la première fois, à New York, en 1913, lors de la célèbre « Armory Show », puis en 1914 pour une exposition individuelle.
En 1918, il sculpte sa première « Colonne sans fin », sujet qu’il reprendra régulièrement jusqu’à sa mort.
En 1920, il fait scandale avec « Princesse X », œuvre jugée pornographique, lors du Salon des Indépendants.
Exposant à travers le monde entier, il cherchera à développer de nombreux projets monumentaux, mais seul verra le jour, l’ensemble de « Târgu Jiu » en 1938, près de son village natale, en Roumanie.
L’atelier Brancusi accorde une grande importance à la relation de ses sculptures avec l’espace, mais également entre elles, créant ainsi de nouvelles œuvres qu’il appelle « groupes mobiles ».
Les quelques 1500 photographies qu’il prendra de son atelier montrent ce processus.
Il lègue l’ensemble de ses ateliers de Montmartre leur contenu à l’État Français, en 1956, avant de mourir le 16 mars 1957, à Paris.
L’architecte Renzo Piano a réalisé l’actuelle reconstitution, en 1997, au Centre Pompidou.
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