Parcours personnel Son enfance Bernard Martin vit le jour le 17 septembre 1808 à Montbrison (Loire) d’un père imprimeur dans cette même ville.
Parti en retraite en 1880, ll décéda le 22 octobre 1883 à Paris, au sein de la maison de santé Dubois.
Sa scolarité Bernard Martin suivit son cursus scolaire au sein du collège impérial de Montbrison puis au sein du petit séminaire de Verrières (Loire).
À 18 ans, il suit les traces de son père et devient apprenti imprimeur puis part sur Paris pour peaufiner son apprentissage.
Ses débuts En 1830, il a tout juste 22 ans, mais a déjà des idées bien arrêtées.
Il intègre la Société des Droits de l’Homme.
Grève et publication d’articles exprimant quelque peu l’idée d’une révolte ouvrière, il décide fonder, quelques années plus tard, à la fin des années 1930, une organisation républicaine secrète appelée « Société des familles et des saisons ».
Sa carrière En 1839, il participe avec ses acolytes Blanqui et Barbès à l’insurrection des Saisons entraînant la mort de plus de 50 personnes et de centaines de blessés.
Enfermée tour à tour au Mont-Saint-Michel puis au sein de la citadelle de Doullens, la révolution de 1848 lui rouvrira les portes de la liberté.
Il sera de plus nommé commissaire général du gouvernement pendant quelques mois pour certains départements tels que l’Ardèche, la Haute-Loire, le Loire et le Rhône.
Au cours de la même année, il est élu non seulement député, mais devient également président d’une société politique appelée « La Solidarité républicaine ».
En 1849, il appelle le peuple à la prise des armes pour une obtenir un gouvernement républicain digne de ce nom.
Cependant, malgré l’appui de nombreux autres députés, il est condamné à être déporté.
Une fuite de 10 ans s’en suivra pendant lesquels il se réfugiera tour à tour en Suisse, en Angleterre, aux Pays Bas, en Belgique, etc.
et reviendra à son métier des débuts : imprimeur.
Seule l’amnistie de 1859 lui permettra de retrouver sa patrie.
Deux années après, il décide de publier un ouvrage comptant ses années d’enfermement et de combat intitulé « Dix ans de prison au Mont-Saint-Michel et à la citadelle de Doullens ».
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