50 cent, au-delà de sa musique

Curtis Jackson ( 50 cent ) a connu une ascension fulgurante depuis son premier album «Get Rich or Die Trying» qui le propulsa vers les sommets dès sa sortie.
Avec 860 000 ventes dès les cinq premiers jours, 50 cent réalise une performance jusque-là incessible dans le monde du Hip-hop.
Fort de son succès artistique démesuré, le rappeur apparaît au cinéma en 2005 où il incarne son propre personnage.

Depuis il a notamment tourné aux côtés d’ Al pacino et de Robert de Niro dans « La Loi et L’ordre» en 2008 et à bien l’intention de réaliser lui même ses futures créations .
Mais Fifty est avant tout un entrepreneur très rusé et un businessman aguerri.
Il a créé sa propre marque de vêtement bien avant que cela devienne une mode chez les people, en collaborant tout d’abord avec la marque Reebok puis en solitaire sous l’appellation «G-Unit Clothing».
De même, il fonde son propre label de production «G-Unit Records» qui lui assure une rentrée d’argent supplémentaire à chaque sortie d’album de l’un de ses protégés.

La plus grande illustration de ce flair pour les affaires fructueuses est un coup de maître réalisé en 2006 lorsqu’il tourne une publicité pour VitaminWater, boisson vitaminée .
Curtis décide alors d’investir son salaire publicitaire dans le rachat de parts de l’entreprise à hauteur de 10% .
Chance ou instinct, la société est rachetée un an après par la multinationale Coca cola pour 4 milliards de dollars.
Après impôt Fifty aurait réalisé plus de 100 millions de bénéfice en s’assurant la première place du classement des rappeurs les mieux payés.
Que l’on aime ou non 50 cent, on ne peut nier sa réussite artistique et son opportunisme qui ont transformé un avenir sombre en une véritable incarnation du rêve américain.
Aidé par un charisme et une détermination peu commune et après avoir survécu à une attaque de neuf balles dans le corps, le gamin de South Jamaica est un exemple magnifique de Self Made Men.