Des débuts prometteurs Pour Adrian Hodges qui a écrit cette nouvelle version pour la BBC one programme, il s’agit d’un bon retour auquel il croit.
Il a souhaité se démarquer de l’originale en donnant au virus une place à part entière.
D’où vient-il, qu’y a-t-il derrière, comment va-t-il se propager, comment aurait-on pu l’éviter, comment l’éradiquer ? Ce qu’il entrevoit derrière l’intérêt suscité par la première saison (5,19 millions de téléspectateurs en Angleterre soit 21,4%), c’est la peur générale d’un problème lié à la santé qui pourrait nous tomber dessus à n’importe quel moment.
A côté de cela, la série aborde les thématiques de la solidarité ou du chacun-pour-soi (un des premiers épisodes met en scène l’affrontement entre l’héroïne et une bande mal intentionnée s’étant approprié tous les magasins de la ville), du dualisme entre collectivité et individualisme.
Devant une situation extrême, où mettre le curseur entre liberté et dévouement au bien commun ? La première saison a été un succès mitigé.
De bonnes audiences, mais en deçà des espérances de la chaîne.
Il y a néanmoins eu une seconde saison.
Il y a une certaine insuffissance La série ne sera pas suivie d’une troisième.
Les intrigues principales et secondaires restent ainsi irrésolues, la BBC ayant capitulé devant les attentes de retour sur investissement rapide.
Les audiences anglaises ont en effet baissé de 5,19 millions de téléspectateurs à 3,81 millions en moyenne (soit 15,2%).
En cause : Un rythme peu soutenu, une intrigue très longue à se mettre en place ; Des prises de position farfelues et trop radicales de la part de certains héros (la mission auto-attitrée d’un des personnages est ainsi d’enrôler toute personne rencontrée à la reconstruction de la planète, avec ou contre son gré…) ; Des personnages secondaires qui n’ont pas donné assez de profondeur à cette série.
Dommage pour les fans !
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