Résumé En vacances chez son ami le Maharajah de Rawhajpoutalah, Tintin reçoit la visite d’un messager chinois, qui lui demande de se rendre à Shanghaï, où un certain Mitsuhirato l’attend.
Puis le messager est tué sous les yeux de Tintin, d’une fléchette empoisonnée.
Lorsqu’il arrive à Shanghaï, Tintin est rapidement pris pour cible par des assassins, au service du cartel de trafiquants que le reporter a démantelé dans ses aventures précédentes (dans « Les Cigares du Pharaon »).
Heureusement, Tintin a un allié providentiel, qui lui sauve la vie à plusieurs reprises : le fils de Wang, meneur des Fils du Dragon, une organisation qui combat les trafiquants.
Invasion japonaise Rapidement, il apparaît que Mitsuhirato est un espion japonais, par ailleurs leader de l’organisation criminelle à l’origine du trafic : Mitsuhirato fait alors sauter une ligne ferroviaire, déclenchant ainsi l’invasion de la Mandchourie par les armées du Japon.
En pleine occupation japonaise, poursuivi par les autorités, Tintin sauve alors la vie de Tchang, un jeune chinois, qui devient aussitôt son allié dans son combat contre Mitsuhirato, Rastapopoulos, et le gang des trafiquants d’opium.
Genèse Publié en noir et blanc dans les pages du Petit Vingtième, de 1934 à 1935, « Les Aventures de Tintin – Le Lotus Bleu » est publié en album en 1936, peu de temps après l’Incident de Mukden (1931), qui débouche sur une guerre entre la Chine et le Japon (1937).
Épisode charnière de l’œuvre d’Hergé, « Le Lotus Bleu » marque en effet un tournant radical dans la manière de faire de l’auteur.
Jusque-là, Hergé se basait en effet principalement sur les clichés caricaturaux et populaires que français et Belges pouvaient avoir des étrangers.
Rencontre, et changement de méthode Pour « Le Lotus Bleu« , néanmoins, il fait la connaissance de Zhang Chongren, étudiant chinois aux Beaux-Arts de Bruxelles.
Cette rencontre influence durablement Hergé, qui décide alors de ne plus écrire de bande dessinée sans s’être longuement documenté sur la vraisemblance des descriptions des pays que Tintin visite.
En 1946, l’album sort enfin en couleur, partiellement redessiné par Hergé, et avec quelques altérations plus politiquement correctes.
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