Genèse Après une décennie passée à écrire et à publier de la poésie au Canada, Leonard Cohen s’installe aux États-Unis durant les années 1960, pour y entamer une carrière d’auteur-compositeur-interprète.
Là, il s’intègre à l’entourage d’Andy Warhol et s’attelle de manière sérieuse à l’écriture de chansons.
D’un style empreint de solitude et d’émotion, les morceaux de Cohen se posent alors en alternative au courant de la musique psychédélique, ainsi qu’aux chanteurs folk engagés qui pullulent à la fin des années 1960.
Rapidement plébiscité par d’autres artistes (Judy Collins, notamment), qui interprètent ses chansons, Leonard Cohen enregistre alors son premier album en 1967.
Réception critique et publique Le disque, intitulé « Songs of Leonard Cohen » fait l’unanimité auprès des critiques, ravis par la profondeur et la subtilité des chansons de Cohen.
Aux USA, cependant, le disque ne connaît pas un succès retentissant : il ne se classe que 83ème au top 200 et met plus de vingt ans à être certifié disque d’or.
En Angleterre, cependant, c’est un succès instantané : l’album se classe en treizième position des tops et y reste pendant près d’un an et demi.
Tracklisting D’une durée totale de 41mn environ, le disque « Songs of Leonard Cohen » est composé de 10 pistes : Face A 1- « Suzanne » (3 : 48).
2- « Master Song » (5 : 55).
3- « Winter Lady » (2 : 15).
4- « The Stranger Song » (5 ).
5- « Sisters of Mercy » (3 : 32).
Face B 6- « So Long, Marianne » (5 : 38).
7- « Hey, That’s No Way to Say Goodbye » (2 : 55).
8- « Stories of the Street » (4 : 35).
9- « Teachers » (3 : 1).
10- « One of Us Cannot Be Wrong » (4 : 23).
Lors de sa ressortie, en 2007, deux morceaux bonus inédits ont été intégrés au disque : 11- « Store Room » (5 : 6).
12- « Blessed Is the Memory » (3 : 3).
Reprises et influence Depuis les années 1960, de nombreux artistes ont repris les chansons de Cohen : Judy Collins, le groupe Fairport Convention, Françoise Hardy, Harry Belafonte, The Vogues, The Chieftains, ou encore Beck.
À l’identique, les chansons de Leonard Cohen marquent profondément le chanteur de rock gothique Andrew Eldritch, qui baptise ainsi son groupe « The Sisters of Mercy » à la fin des années 1970, du nom de l’un des morceaux de « Songs of Leonard Cohen« .
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