Résumé Lorsque sévit le crime organisé, le milliardaire Bruce Wayne (Adam West) endosse le costume et les gadgets perfectionnés de Batman, le plus grand détective du monde.
Au quotidien, il vit en compagnie de sa pupille Dick Grayson (Burt Ward), de son majordome Alfred (Alan Napier), et de la Tante Harriet (Madge Blake), gouvernante du manoir Wayne.
Ensemble, Batman et Robin (l’identité secrète de Dick) combattent les génies du mal, au rang desquels le Joker (César Romero), le Pingouin (Burgess Meredith), le Sphinx (Frank Gorshin), ou la sensuelle Catwoman (Julie Newmar).
Genèse Au début des années 60, surpris par la popularité des serials « Batman » diffusés au Playboy Club de Chicago, la Fox confie à William Dozier le soin d’adapter les aventures de Batman en une série télévisée dynamique.
Détestant les comic-books, Dozier décide d’en faire un show volontairement kitsch et ridicule, au grand dam de certains auteurs et scénaristes.
Conçu en parallèle d’un long-métrage supposé lancer la série, le show est diffusé dès janvier 1966, les épisodes d’une heure de « Batman » étant diffusés en deux parties, séparées par un cliffhanger.
Instantanément, le second degré et le kitsch assumés de « Batman the Tv Series » séduisent un public jeune et dynamique.
Succès Le show est populaire : les guest stars prestigieuses se pressent pour y apparaître, le thème musical de « Batman » devient un tube, et le long-métrage cinématographique sort à l’été 1966, entre les deux premières saisons.
Néanmoins, rapidement, la série atteint ses limites : dès la saison 2, les scénarios se répètent, et les critiques commencent à se lasser d’une série de plus en plus caricaturale.
Les audiences diminuent rapidement, mettant en péril la saison 3.
Lorsque celle-ci arrive, les changements sont de plus en plus notables : le personnage de Batgirl (Yvonne Craig) est introduit pour amener un public féminin devant son écran, et l’écriture se fait plus contemporaine.
En vain : la série est annulée en 1968.
Influence Devenue emblématique des séries TV des années 60, « Batman » reste cependant une parenthèse dans l’histoire du héros.
Une parenthèse, néanmoins, qui marque durablement les esprits, et à laquelle les adaptations ultérieures de Batman font fréquemment référence : le film « Batman et Robin » (1997) de Joel Schumacher, est ainsi, de l’aveu même du réalisateur, une adaptation déguisée de la série « Batman » avec Adam West.
Laisser un commentaire