Présentation du duo de comédiens Philippe Chevallier et Régis Laspalès se sont connus en 1980 au Cours Simon.
De 1982 à 1987, le théâtre de Bouvard a servi de tremplin à leur duo comique.
Certaines répliques de leurs sketches sont entrées dans l’anthologie imaginaire de l’humour français comme : « Il y en a qui ont essayé ; « ils ont eu des problèmes » extraits du « Train pour Pau ».
Depuis 1998 et « Ma femme s’appelle Maurice » de Raffy Shart, ils se produisent ensemble ou séparément dans des pièces de théâtre et font des apparitions dans des films et des émissions télévisées rétrospectives.
// Le type de spectacle donné par Chevallier et Laspalès Les sketches de Philippe Chevallier et Laspalès mettent en scène la conversation de deux hommes qui selon les cas se connaissent (le Retour de vacances, les Patelins, la Maison de retraite, le Pomaçon, le Retour de vacances, le Racisme, le Chien…) ou se rencontrent pour la première fois à une occasion bien précise (le Train pour Pau, l’Hôtel, le Jeu de la vie, Rémi…).
Les sketches sont parfois interrompus par quelques tirades privées, les acteurs faisant mine de se disputer en prenant le public à témoin.
Les acteurs jouent également sur le comique de répétition et les longs silences.
Mon avis Chevallier avec sa silhouette longitudinale et son allure sérieuse aime glisser involontairement en apparence des allusions grivoises.
Laspalès excelle dans les regards équivoques, voire pervers et les répliques incongrues assorties de grands gestes désordonnés et de mimiques démoniaques.
Les situations explorent un lieu ou un milieu, et les acteurs portent à la scène la bêtise humaine en jouant des rôles de bornés, naïfs, imbéciles, prétentieux.
La plupart des thèmes ont été exploités : les actions humanitaires, la sécurité routière, l’alcoolisme, la misogynie, le racisme, les jeux télévisés, la diététique… L’humour est au second degré et le public rit et applaudit à l’exagération de ses propres travers endossés par les deux acteurs.
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