Le partage du manteau Saint Martin est connu pour avoir partagé son manteau, un soir de l’hiver 338, avec un pauvre.
C’est cette scène que représente en majorité l’imagerie religieuse.
Martin a 22 ans.
Il est en garnison à Amiens.
L’hiver est glacial.
Les sans-abri meurent de froid.
Alors qu’il conduit la ronde de nuit, un mendiant s’approche de sa monture, et lui demande l’aumône; il a déjà distribué tout ce qu’il avait sur lui.
Son manteau, ne lui appartenant qu’à moitié, comme tout le reste de son équipement militaire, il le tranche d’un coup d’épée, en donne une partie au pauvre, et se drape dans ce qui reste sous les moqueries de ses compagnons.
Il n’en a que faire.
La nuit suivante, le Christ lui apparaît, revêtu de la part du manteau donné au mendiant.
Rien ne prédestinait pourtant Martin à être une personnalité éminente de la chrétienté.
Les premiers pas Saint Martin est né en 316 à Sabaria, en Pannonie, colonie romaine, actuelle Szombathely en Hongrie, où son père, officier à la tête d’une légion, est en garnison.
Il va de soi que Martin sera aussi soldat.
D’ailleurs, son prénom Martinus le voue au dieu de la guerre, Mars.
Devenu vétéran, le père est affecté à Pavie.
Là, vers l’âge de 10 ans, Martin commence à envisager de se convertir à la religion chrétienne.
Son père l’oblige donc à s’enrôler deux ans plus tôt que la coutume.
A 15 ans, Martin entre dans l’armée en tant que responsable des rondes de nuit.
En 354, il est envoyé repousser les barbares sur le Rhin.
Pour rester en accord avec sa foi, il se rend au combat sans armes.
L’évêque de Tours Il parvient à se dégager de l’armée en 356.
Il a 40 ans.
Il se fait baptiser, et part convertir ses parents.
Après avoir subit des sévices, il se retire dans l’île de Galinara, au large d’Albenga, pour y vivre en ermite, puis, de 361 à 371, il dirige un monastère près de Poitiers.
En 371, à la mort de Lidoire, évêque de Tours, les Tourangeaux le proclament évêque.
Il se plie à cet appel, sans modifier son comportement austère.
Il continue et multiplie les charités et les prêches.
Il meurt à Candes le 8 novembre 397, à l’âge de 81 ans.
Laisser un commentaire