La batterie se compose de différents « tambours » appelés fûts ou tomes dont la taille peut varier d’un diamètre de huit à vingt-quatre pouces (le pouce est égal à 2,54 centimètres) à ces fûts, il faut rajouter un élément principal nommé caisse claire composée d’un fut et de deux peaux : une peau de frappe sur laquelle va arriver la baguette et une peau dite de résonance (en général plus fine) contre laquelle on a posé une rangée de fils en métal appelé timbre pour que le son de cette caisse claire soit plus claquant et bien sûr ait un coté métallique.
Les peaux sont en plastique depuis la fin des années cinquante de ce fait elles sont beaucoup plus pratiques à changer et moins sujets aux variations de température ou d’hydrométrie.
Un temps chaud et sec aura tendance à tendre une peau animale comme sur par exemple sur un djembé, alors que le climat n’a pratiquement pas d’influence sur la tension d’une peau plastique.
Les batteries peuvent être en bois ou en métal pour les essences de bois utilisés on trouvera de l’érable, du bouleau, du frêne, du chêne, de l’acajou, du tilleul, la liste n’est pas exhaustive.
On distinguera deux modes de fabrication pour la réalisation des fûts: le premier plus courant consiste à coller ensemble plusieurs fines couches de bois (qui peuvent être issues d’essences différentes).
Jusqu’à obtenir un panneau d’environ 0,5 à 1 centimètre d’épaisseur, ensuite on le cintre selon divers procédés en général avec de la vapeur d’eau et une presse afin de lui donner sa forme circulaire.
La deuxième méthode est empruntée à la création des tonneaux et se fait au moyen de douves de bois pour atteindre une forme cylindrique sur laquelle il conviendra d’appliquer un vernis en multi couches et à positionner toutes les pièces mécaniques destinées à recevoir et fixer les peaux avec une tension modulable grâce à une clé spéciale.
Les mécaniques de la batterie sont dites à tête carrée et nécessite une clef adaptée pour tendre, détendre ou encore démonter les peaux.
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