C’est la loi du 22 décembre 1789 qui fut reprise dans la constitution du 3 septembre 1791 qui définit que chaque département sera administré par un conseil général.
Le royaume transformé en République en septembre 1792 est donc divisé en communes, cantons, districts et départements.
En juin 1793, la convention supprime le canton puis la constitution du 26 octobre 1795 (le Directoire) le rétablit.
La constitution du 22 août 1795 supprime les districts.
Une nouvelle loi du 13 fructidor, an VI (30 août 1798), a dû mettre au chômage une partie des maires des petites communes, en effet, du 22 septembre 1798 au 17 février 1800, les mariages sont célébrés au chef-lieu de canton et non dans la commune.
En 1790, les cantons étaient de 40 à 60 selon les départements.
Leur nombre a été notablement réduit (30 à 50) par la loi du 28 janvier 1801.
Depuis 1800, des cantons dépeuplés ont été supprimés et de nouveaux ont été créés dans les zones urbaines.
Au total, le nombre a sensiblement augmenté.
La loi du 21 juin 1833 dispose que les conseillers généraux sont élus au suffrage censitaire.
Seuls pouvaient voter les hommes âgés de plus de 25 ans et payant un impôt minimum.
En 1848, le suffrage censitaire est supprimé et les conseillers généraux sont élus au suffrage universel, mais que masculin jusqu’en 1944.
La représentation féminine aura du mal à rattraper ce retard jusqu’à maintenant.
La loi du 10 août 1871 fixe le mode d’élection du conseil général tel que nous le connaissons encore aujourd’hui, avec un renouvellement par moitié tous les 3 ans, un conseiller général par canton élu pour 6 ans.
137 ans plus tard avec la réforme des collectivités territoriales Balladur, les conseillers départementaux et régionaux seront remplacés par des conseillers territoriaux.
Les élections cantonales du 20 et 27 mars 2011 ont donc la particularité de faire élire les conseillers généraux pour 3 ans et seront les dernières sauf si un changement gouvernemental revient sur la réforme territoriale.
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