Une imprégnation musicale précoce Né en 1984 à Tours, Benjamin Duterde a été bercé dès son plus jeune âge aux sons funky et souls des années 60.
Cette influence, il la doit uniquement à sa maman, car dans sa famille, personne n’est particulièrement mélomane.
Lorsqu’elle apprend sa grossesse, sa maman court s’offrir l’album Otis Blue d’Otis Redding qu’elle écoutera en boucle pendant 9 mois.
Après sa naissance, ce sont Stevie Wonder, Sam Cooke, Donny Hattaway et Aretha Franklin qui viennent ajouter leurs vibes à celles d’Otis Redding dans la maisonnée tourangelle.
Le sens de l’esthétique La musique coule dans ses veines, mais Ben n’imagine pas en faire son métier.
Il est fasciné par l’univers esthétisant, graphique, vestimentaire des années 60 et après avoir hérité lors de ses années collège du surnom de « l’Oncle Ben« , dû aux nœuds papillon qu’il arbore fièrement, il entreprend des études d’art en intégrant les Beaux-Arts de Tours qu’il quittera avec le CAPES en poche.
Rattrapé par son destin musical Les réels débuts de Benjamin avec la musique se font à cette époque estudiantine quand, passant un jour devant une église, il est irrémédiablement attiré par un son gospel.
Résultat, deux ans de chorale et de spectacles le week-end ainsi que ses premières compositions mises sur MySpace qui lui permettront de se faire remarquer par son label fétiche… Motown, évidemment.
Aujourd’hui, l’Oncle Ben devenu Ben l’Oncle Soul, sous la pression de la marque de riz, est disque d’or avec son premier album éponyme sorti en mai 2010 dont quatorze titres qui sonnent aussi bien les uns que les autres, qu’ils soient écrits en anglais ou en français, ce qui est une véritable prouesse.
Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître.
Prolongé admirablement sur scène avec de superbes chorégraphies dans la veine des Temptations.
Tout est absolument cohérent chez Ben l’Oncle Soul alors gageons que ces réussites seront suivies de nombreuses autres.
Nous tenons enfin notre Stevie Wonder français.
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