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Quelle est l'histoire de musée Grévin ?

Les premiers moulages en cire Jusqu’au 17ème siècle, il était commun, à la mort de l’un des membres de la famille royale, de mouler son visage dans la cire et de l’exposer ensuite.
Un siècle plus tard, l’artiste allemand Curtus s’installe à Paris et se fait connaitre en moulant le visage des grandes figures de la révolution telles Marat ou Robespierre.

Il est aidé par sa nièce, Marie Greshlotz, plus connue sous le nom de Mme Tusseaud.
En 1795, celle-ci s’installe en Angleterre et ouvre en 1835 à Londres, le fameux musée à son nom.
En 1865, le professeur Schwartz, anatomiste d’origine suédoise, ouvre à Paris un musée exposant des corps de cire disséqués.
L’idée d’Arthur Meyer À la fin du 19ème siècle, la photographie n’en est qu’à ses débuts et n’est pas présente dans la presse.
Le journaliste Arthur Meyer, fondateur du journal « le Petit Gaulois » a alors l’idée en 1881 de créer un « journal plastique » permettant aux lecteurs de voir le visage de ceux qui font l’actualité en trois dimensions.
Il décide de créer un lieu où le public puisse voir ce à quoi ressemblent leurs dirigeants et s’inspire des moulages de cire de Curtus, Mme Tusseaud et le professeur Schwartz.

Il s’entoure d’une équipe composée de sculpteur, financiers et architectes et la construction du bâtiment ainsi que des ateliers de moulage est confiée Eugène-Emile Esnault-Pelterie L’arrivée d’Alfred Grévin Arthur Meyer fait appel à Alfred Grévin avec qui il avait déjà collaboré, pour rejoindre son équipe.
Grévin, à la fois dessinateur, sculpteur et créateur de costumes pour le théâtre, se charge de sculpter plusieurs portraits.
Il s’investit totalement dans le projet et donne son nom au musée.
Le 5 juin 1882, lors de l’inauguration du musée, Grévin vole la vedette à Meyer et un an plus tard, il est nommé directeur du musée.
En 1883, le grand financier Gabriel Thomas s’intéresse à son tour au musée et travaille à lui fournir une structure économique lui ayant permis de se développer jusqu’à nos jours.
Il a ainsi l’idée d’y introduire des tableaux historiques, le Théâtre Grévin, et le Palais des Mirages, datée de l’Exposition Universelle, qu’il rachète à Eugène Hénard, son créateur.
Entre les années 1970 et 1990, plusieurs succursales du musée ont été ouvertes en province.
Depuis, plusieurs d’entre elles ont fermé et il ne subsiste que celles de Lourdes, le mont-Saint-Michel et Salon-de-Provence.

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