Les bases de la divination Les premières traces datent de l’époque sumérienne (environ -4000 Avant JC) en Mésopotamie et en Egypte.
Dans la Haute Antiquité, la divination demeurait secrète et réservée aux prêtres.
Elle avait pour origine la compréhension avant tout du présent.
Les devins étaient éclairés sur le subtil amalgame entre l’actif et le passif.
L’oracle permettait dans un premier temps de révéler le type d’association sur la situation.
Ensuite, et seulement après cette démarche, ils pouvaient prolonger cet état et accéder au devenir.
A travers le temps Durant la Grèce Antique, Delphes et son Oracle avait une implication majeure et participait à la vie politique et religieuse.
Plutarque se révèle un témoin essentiel puisqu’il y fut prêtre d’Apollon.
Cicéron et Platon indiquent que la divinisation est avant tout technique et se distingue en deux parties : divination mantique ou intuitive (Pythie, Sibylles) divination raisonnée (interprétation des signes et présages comme l’observation de viscères animales, cartomancie, etc).
Chez les Stoïciens, le monde est régi par la Providence et une chaîne de causes.
Ce sont les Dieux qui communiquent l’avenir.
Au moyen age, les arts divinatoires avaient l’odeur de soufre : c’était le Diable qui influençait le devin dans le but d’égarer ses semblables.
Il est assuré qu’à cette période, bon nombre d’escrocs ont endossé le rôle du faux-devin et abusé de la crédulité des gens.
Aujourd’hui De nos jours, certains pensent que c’est l’inconscient et non des esprits invisibles.
D’autres évoquent l’esprit qui erre dans l’espace-temps et recueillerait l’information.
Le médecin psychologue, Carl Gustav Jung, avance qu’il n’y a pas de causalité (un évènement qui en provoque un autre) mais une « synchronicité », c’est à dire une interdépendance d’évènements objectifs avec le psychisme de l’observateur.
Une coïncidence inversée en quelque sorte.
Certains enfin, ne considèrent pas la technique de divination comme possible.
Leur septicisme étant de rigueur, ils acceptent cependant l’idée qu’on leur prédise l’avenir « pour rire ».
La science se met à l’oeuvre et tente de percer le grand mystère.
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