Son enfance Mohammed Al-Ghazâlî est né dans une région du nord de l’Iran.
Il est très vite intéressé par les sciences et devient le disciple d’un penseur : Al-Djûwaynî.
En 1085 (ou 477 du calendrier musulman), celui-ci meurt et Al-Ghazâlî s’expatrie en Irak où il étudie à Bagdad, la capitale.
Il se consacre ensuite entièrement à la religion, voyageant à son gré dans l’ensemble du Moyen-Orient, à Jérusalem, à Médine ; c’est le début de la construction d’une philosophie qui va retentir sur l’ensemble de la planète.
Ses actes L’imam Al-Ghazalî enseigne à Bagdad alors qu’il a un peu plus de trente ans.
En même temps que cette activité, il étudie la philosophie de Platon, Aristote, ceux qui ont initié la philosophie au sens large du terme, mais également la philosophie islamique, notamment de Al-Farabi.
Al Ghazâlî devient soufi comme la plupart de ses proches et de beaucoup de personnalités du Moyen-Orient.
C’est alors que commence son long périple, de La Mecque à Alexandrie en passant par Jérusalem.
Mais, Al-Ghazâlî est confronté de manière récurrente à un problème : associer sa religion (l’islam) avec sa philosophie.
Il est donc limité durant toute sa vie à ce principe ; il peut développer sa philosophie tant que cela n’atteint pas, ne compromet pas, sa religion et le Coran.
Son œuvre la plus connue est probablement « Revivification des sciences de la religion », mais il a également écrit plusieurs dizaines d’ouvrages dont « Le Livre du savoir », « Le livre de la science », « Le chemin vers le paradis », etc.
Le principal sujet est : les rapports entre Dieu et les hommes et transversalement les animaux.
L’impact de ses réflexions Al-Ghazâlî a eu un impact immense sur toute la société musulmane, notamment au niveau de l’éducation.
Il a instauré des principes de philosophie qui se sont étendus jusqu’en Europe voire plus loin.
Ainsi, Thomas d’Aquin ou Dante ont été influencés par ce philosophe.
Il a particulièrement agi sur la pensée de la communauté juive.
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