La confession et le postillon

En France, il y a 17.
000 points de vente de la poste dont 6.
000 sont organisés par les communes ou des commerces (point poste).
Sans avoir une comptabilité exhaustive et précise, on estime à 100.
000 le nombre d’églises en France.
L’histoire des constructions chrétiennes est certes plus ancienne, mais le chiffre est éloquent.

C’est bien avant la séparation de l’église et de l’État que l’organisation postale s’effectue par les ancêtres des facteurs ; au 14e siècle, Saint Louis avait seize chevaucheurs et Jean XXII vingt-neuf, un peu plus tard en 1383 une ordonnance de Charles VI met en place dans chaque diocèse un messager d’université.
Cette tradition postale catholique continue par la tradition de l’émission du timbre du Vatican effectivement active à partir de 1929.
C’est en 1849 que le premier timbre est émis en France , à l’effigie de Cérès, non pas la plus petite planète naine du système solaire, mais la déesse de l’agriculture de la mythologie romaine, un hommage à la ruralité ou le souvenir de la France où Rome était l’un de ses départements.

La carte postale dominicale exprimée par le prêche du curé à une tendance à s’étioler, il en va de même pour les relations sociales qu’entretenait le facteur ; on est loin de « jour de fête » de Tati et du monde de Don Camillo.
La solitude s’installe et est-ce en remplaçant le « chatt » par le « eblabla » que la situation va changer.
Mais bon, soyons modernes ; pour plus de convivialité donnons la possibilité aux serviteurs de Dieu d’ouvrir une épicerie voire un relai poste au sein du presbytère (uniquement le dimanche bien sûr), on vend bien des cierges dans la grande pièce d’à côté.