Dès l’arrivée, le visiteur est immergé au cœur de l’art du maître.
C’est d’ailleurs ce que l’artiste a souhaité : « Je veux que mon musée soit un bloc unique, un labyrinthe, un grand objet surréaliste.
Ce sera un musée absolument théâtral.
Les visiteurs en sortiront avec la sensation d’avoir eu un rêve théâtral », explique Dali dans le catalogue d’Antoni Pitxot et Montse Aguer.
Et c’est bien ce que l’on ressent.
Le patio central est l’ancien orchestre du Théâtre : une cadillac (le « Taxi pluvieux ») trône au pied d’une impressionnante installation verticale.
Déjà, l’ombre de Michel-Ange (dalinisé), mais aussi de sa muse Gala sont omniprésents.
Ce jardin à ciel ouvert regorge de détails qu’on ne cesse de découvrir.
Il suffit de pousser la porte vitrée pour rejoindre la scène et entrer dans le ballet labyrinthe.
On arrive alors sous la coupole géodésique monumentale avec l’impression de découvrir la maison par les toits.
Déroutant, comme l’a imaginé Dali.
Là encore, c’est une explosion de surprises.
À l’image de « Gala nue regardant la mer… », on s’éloigne d’exactement « 18 mètres » (c’est la suite du titre de l’œuvre) et « apparaît le président Lincoln.
Plus loin, plus haut : tapissée de velours rouge, la salle du trésor, comme son nom l’indique, en regorge.
Les salles à thèmes s’enchaînent ainsi sur trois étages, dans un dédale de couloirs tous plus détonants.
On y découvre ainsi, en vrac, le spectre du sex-appeal (1932), Autoportrait mou avec bacon frit (1941), Galarina (1944-45), ou encore Leda atomique (1949), et Galatea des sphères (1952).
La très populaire salle Mae West (un visage-appartement) est, à elle seule, le symbole de toute la théâtralité du musée.
Bonus : la crypte est présidée par la dalle funéraire de Salvador Dali.
Émotion garantie.
Adresse : place Gala-Salvador Dali, à Figueres (Espagne).
Tél : +34 972 677 500.
Tarifs : jusqu’à 12€ par personne.
Gratuit moins de 8 ans (prix constaté en mars 2011).
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