Résumé Lorsqu’une capsule spatiale américaine est abordée par un vaisseau inconnu, les USA accusent les Soviétiques.
L’Angleterre, de son côté, penche plutôt pour le Japon, où le vaisseau mystérieux s’est posé : James Bond (Sean Connery) est donc dépêché sur place, peu de temps après avoir simulé sa mort à Hong-Kong.
Dès son arrivée au Japon, Bond assiste cependant au meurtre d’un agent local du MI6 : parvenant à arrêter l’assassin, 007 lui vole ses vêtements, et se fait emmener jusqu’à une usine, où il vole des documents.
Le retour du spectre Lorsqu’il retourne à l’usine, le lendemain, sous un autre déguisement, Bond se fait courser par des agents du spectre : il ne lui faut pas longtemps pour découvrir que Ernst Stavro Blofeld, son ennemi juré, est à l’origine de l’incident spatial.
Survolant la région en hélicoptère, Bond repère alors la base du spectre, dans le cratère d’un volcan éteint.
Et tandis que le monde se rapproche d’une Troisième Guerre Mondiale potentielle, Bond et ses confrères japonais se préparent à prendre d’assaut le QG de Blofeld.
Genèse Après « Opération Tonnerre » (1965), les producteurs de la saga Bond hésitent à adapter « Au Service Secret de Sa Majesté », et se rabattent sur « You Only Live Twice ».
Ils confient le scénario à Roald Dahl, la musique à John Barry, et décident d’augmenter le salaire de Sean Connery, pour le convaincre de poursuivre la saga « James Bond ».
De juillet 1966 à mars 1967, le film se tourne donc principalement au Japon, la base du Spectre étant reconstituée aux Studios Pinewood, en Angleterre.
Réception critique et succès commercial Le 12 juin 1967, « On ne vit que deux fois » sort en salles, avec une première à l’Odeon Leicester Square de Londres, première à laquelle assiste la Reine Elizabeth II.
Les critiques, positives mais mesurées, soulignent le rythme, l’ampleur et le spectaculaire du métrage, mais déplorent les limites de la formule Bond, qui privilégie désormais les gadgets et les retournements de situation superflus à l’efficacité du récit.
Tourné pour un budget de 10 millions de dollars, le film rapporte plus de 111 millions au terme de son exploitation cinématographique.
Un succès qui précipite le tournage du Bond suivant, « Au Service Secret de Sa Majesté » (1969), sans Sean Connery.
Laisser un commentaire