Ses débuts Heiner Müller est né le 9 janvier 1929 à Eppendorf en Allemagne.
Son père est fonctionnaire et sa mère est ouvrière.
En 1933 son père est arrêté, il sera plus tard expédié dans un bataillon disciplinaire.
Heiner Müller restera marquée par la guerre, il fut enrôlé de force dans les jeunesses hitlériennes ainsi que dans l’armée.
En 1945, il fait le choix de rester en Allemagne de l’Est.
Ce n’est qu’en 1956 que son premier texte est publié.
Ses pièces sont très souvent censurées, mais remportent un réel succès à l’Ouest.
Heiner Müller fait partie des metteurs en scène tout à fait anti-conformistes.
Il est une des grandes figures du théâtre allemand d’après-guerre.
Dans ses premiers textes, il critique les réalités économiques ou sociales de son pays.
Il adaptait des auteurs classiques comme Sophocle dans « Oedipe Tyran » ou encore Shakespeare avec « Hamlet-Machine ».
L’adaptation de Quartett par Müller est également censurée en 1985.
À partir de 1993, Heiner Müller dirige le Berliner Ensemble ; il met en scène « La Résistible Ascension d’Arturo Ui » en 1995.
Son action C’est au début des années 1980 qu’Heiner Müller diversifie son activité théâtrale et il met en scènes ses propres textes comme « La mission » en 1980 ou « Le briseur de salaire » en 1988.
Heiner Müller a entrepris de réécrire l’histoire allemande dans « Germania ».
Il s’est engagé dans des causes nobles.
Il vit d’un côté dans une demeure tout à fait modeste et dans un milieu populaire, mais adore les voyages et parcourt le monde.
Il est allé présenter ses pièces en France et a pu travailler avec des metteurs en scène français tels que Bernard Sobel ou Jean-François Peyret.
En 1989, c’est Matthias Langhoff, au festival d’Avignon, qui monte sa pièce « La Mission ».
Il fut président de l’académie des arts de l’ex-Allemagne de l’Est et s’arrête progressivement d’écrire.
En 1994, il reçut le prix Europa qui récompensa l’ensemble de son oeuvre.
Heiner Müller lutta longtemps contre un cancer de l’oesophage.
Heiner Müller est mort le 30 décembre 1995 d’un cancer de la gorge.
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