Catégories: Culture
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31 mars 2020 20 h 55 min

Les crânes de cristal précolombiens

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La présentation des crânes précolombiens Découverte médiatique Dans les années 1920, l’explorateur F.
A Mitchell Hedges, amateur d’antiquités méso-américaines précolombiennes découvre un crâne de cristal au Belize.
Mais les fouilles exécutées par la suite par d’autres explorateurs et les analyses faites dans les années 1990 prouvent que ceux-ci n’ont pu exister à cette époque.

Exposition Considérés comme représentants des cultures aztèques et maya par les amateurs d’ésotérisme, trois d’entre eux sont exposés dans des musées réputés.
Paris : Le crâne dit « de Paris » est exposé au musée du quai Branly.
Il mesure 11cm de hauteur et pèse 2,5kg.
Il est en quartz transparent d’une grande limpidité.
Il a été offert en 1878 par Alphonse Pinart et fut le premier à être exposé dans un musée.
Il était considéré comme la représentation du dieu de la mort Mictecacihuatl de la civilisation aztèque.
Il appartient désormais aux objets fabriqués au XIXème siècle, en Allemagne, à partir de quartz brésilien.

Londres : le « crâne de Londres » est au British Museum.
Il n’est pas translucide comme les autres, mais opaque.
Il fait partie des crânes achetés à l’antiquaire Eugène Boban de qui A.
Pinart avait une partie de sa collection.
Il fut racheté à New York en1898 au joailler Tiffany.
Washington : le crâne de la Smithsonian Institution est le plus grand et le plus lourd des crânes de cristal (25,5cm de haut pour 14kg).
Il est trouble, ni transparent ni opaque.
Il a l’air d’un vrai fossile avec ses orbites vides.
Il fut donné en 1992 au musée.
Les mystères de ces crânes Les crânes de cristal proviendraient, pour les adeptes du « new-age », d’origine extraterrestre ou de l’Atlantide.
Ils seraient pourvus de pouvoirs magiques et servent à la psychométrie, la clairvoyance et la divination.
Cependant, ces crânes laissent un grand doute sur leur origine et gardent, pour certains, leurs pouvoirs de fascination.
Déjà en 1922, le docteur Diestelberger émettait la conclusion que les Mayas n’avaient pu façonner leur crâne, car le travail de polissage aurait duré des siècles et que, à part une force surnaturelle, les crânes ne pouvaient dater de cette époque.
Une autre supposition donne, aux crânes, une similitude entre les planètes et leur alignement qui devraient avoir lieu en 2012, au solstice d’hiver, annonçant la fin du monde.

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