Chaque peuple, chaque nation, a plus ou moins eu à vénérer ses propres divinités.
On situe l’éveil du fait religieux chez l’Homme à un stade très reculé de l’évolution humaine, où, il essayait de dompter une nature alors inhospitalière.
Après différentes phases d’évolution (acquisition du langage, la découverte du feu, etc.
), il est quasi unanimement admis que c’est lorsque l’Homme commença à enterrer ses morts que naquit le sentiment religieux.
Apprivoisant peu à peu la nature, c’est celle-ci qu’il déifia en premier.
La Terre, l’air, l’eau, le feu, le ciel, la lune personnifiaient ainsi des êtres supérieurs auxquels devait être voué un culte, afin que l’Homme puisse par leurs entremises s’adapter aux nouvelles conditions de son existence dans la marche de l’évolution (sédentarisation, agriculture et élevage, protection contre la faune et les calamités).
l’Universalité du fait religieux Les historiens sont tous presque unanimes de l’universalité simultanée du fait religieux dans toutes les communautés humaines du monde.
Puis, peu à peu, ces êtres supérieurs évoluèrent tout comme les humains et revêtirent des corps d’hommes.
Les ayant façonné à leurs images, les hommes attachèrent à ces dieux leurs propres caractéristiques (défauts ou autres particularités).
Par là, devenus jaloux, colériques, incestueux, ces dieux anthropomorphes aux passions humaines perdurèrent longtemps, jusqu’à l’arrivée des courants monothéistes : judaïsme, christianisme, islam.
On retrouve encore la présence de ces dieux dans les courants animistes et dans les enseignements de certaines sociétés secrètes, où ils continuent à être adorés et vénérés, loin des regards de ce monde.
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