Analyse et critique du film "Mary à tout prix"

Résumé À 16 ans, Ted Stroehmann (Ben Stiller) est un lycéen timide et maladroit, fou amoureux de la belle Mary Jensen (Cameron Diaz).
Leur premier rendez-vous, cependant, tourne au désastre, lorsque Ted finit à l’hôpital, l’entrejambe en sang.
Treize ans plus tard, Ted est toujours amoureux de Mary, et engage le détective privé véreux Pat Healy (Matt Dillon) pour la retrouver.

Rapidement, ils découvrent que Mary est chirurgienne orthopédiste à Miami… mais Pat ne résiste pas, lui non plus, au charme de Mary.
À tout prix Healy a alors recours aux tactiques les plus honteuses pour séduire Mary.
Cependant, Tucker (Lee Evans), meilleur ami handicapé de Mary, lui met des bâtons dans les roues : feignant en réalité son handicap, Tucker a lui aussi des vues sur Mary, et repousse systématiquement tous les prétendants de cette dernière.
Accompagné par son meilleur ami Dom, Ted va alors retrouver Mary, pour tenter de la convaincre de son amour.
Mais Dom cache lui aussi un secret lié à Mary, et la situation ne fait que se compliquer un peu plus… Succès commercial Troisième long-métrage des frères Peter et Bobby Farrelly, « There’s something about Mary » sort en salles le 15 juillet 1998.

Globalement très bien reçu par la critique (agréablement surprise par la sincérité, l’énergie, et l’absence de politiquement correct du métrage), le film devient aussitôt l’un des succès commerciaux surprise de l’année 1998.
Produit pour un budget de 23 millions de dollars, le film rapporte près de 370 millions de dollars au terme de sa carrière cinématographique, et contribue à faire des Frères Farrelly un duo de réalisateurs-scénaristes rentables.
Récompenses Récompensé par de nombreux prix (dont une nomination aux Golden Globes pour la prestation de Cameron Diaz), le film entre à la 27ème place du classement des « 100 meilleures comédies du vingtième siècle », tel qu’établi par l’American Film Institute.
De plus, en 2005, le scénario de « Mary à tout prix » est repris en très grande partie par la comédie hollywoodienne « Lovers Gone Mad », sans que les Farrelly ne s’en offusquent.