Le principe de base Comme n’importe quel autre film, le film d’animation obéit au principe de la persistance rétinienne.
Pour que l’œil ait l’illusion du mouvement, il faut qu’il perçoive une succession d’images fixes à une cadence suffisante.
Au cinéma, ce rythme est généralement de 24 images par seconde.
Mais contrairement aux films en prise de vues réelles, les films d’animation sont constitués d’images fabriquées une à une.
// Les différents procédés Le plus ancien procédé est le dessin animé.
Il s’agit de réaliser un à un tous les dessins qui vont constituer le film et d’enregistrer une image de chacun d’entre eux sur pellicule.
Auparavant, chaque dessin était réalisé à la main.
L’apparition du celluloïd a permis, grâce à sa transparence, de réaliser des dessins en superposant plusieurs éléments et en évitant de tout redessiner à chaque image.
Aujourd’hui, même si l’ordinateur prend souvent le relais, certains réalisateurs de dessins animés préfèrent travailler de façon traditionnelle pour conserver les traits de crayon et obtenir un résultat moins lisse.
Actuellement, beaucoup de films d’animation sont réalisés en images de synthèse.
Les images ne sont donc plus dessinées, mais modélisées en trois dimensions par ordinateur.
Mais le principe des 24 images par seconde reste le même.
En marge de ces deux techniques, il en existe d’autres qui sont plus marginales : le stop-motion.
Le stop-motion consiste ainsi à filmer, image par image, un décor et des personnages miniatures.
L’illusion du mouvement est alors donnée par les infimes variations de position entre chaque image.
Les éléments filmés peuvent être en deux dimensions (papier découpé, sable, etc.
) ou en trois dimensions (pâte à modeler, figurines, marionnettes, etc.
) Quelques exemples célèbres Après des débuts dans des formats courts, le cinéma d’animation a été popularisé par les studios Disney « Blanche-Neige et les sept nains, Bambi, Cendrillon ».
Depuis l’avènement des images de synthèse, Pixar et Dreamworks ont réalisé de nombreux films comme « Toy Story », « Shrek » et « Wall-E », qui font partie des plus connus.
En France, l’histoire du film d’animation a été marquée par « Le roi et l’oiseau » de Paul Grimault.
Les années 90 et 2000 ont été marquées par les films de Michel Ocelot « Kirikou et la sorcière », « Azur et Asmar ».
Mais beaucoup d’autres pays produisent des films d’animation comme Hayao Miyazaki au Japon « Princesse Mononoke », Jiří Trnka en Tchécoslovaquie « La sonde d’une nuit d’été », Youri Norstein en Russie « Le conte des contes », Nick Park en Angleterre « Wallace et Gromit ».
Le film d’animation n’est pas toujours destiné aux enfants, comme le prouvent les œuvres de l’américain Bill Plympton « L’impitoyable lune de miel ».
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