Le soldat Josef Dietrich est né en Bavière le 28 mai 1892.
Il est élevé dans une famille de restaurateur très conservatrice, vivant dans le respect de l’empereur et de la Grande Allemagne.
Refusant un destin dans la restauration, il préfère s’engager dans l’armée en 1911 et entre, en 1914, de plain-pied dans la Première Guerre mondiale où il se distinguera par une certaine folie téméraire au combat.
Rendu à la vie civile après la défaite, il va rencontrer le NSDAP, le futur parti nazi d’Hitler.
Le nazi Nazi de la première heure, il participe au putsch manqué d’Hitler en 1923, ce qui lui vaudra de faire partie des intimes du futur dictateur.
En 1926, quand le parti nazi redevient autorisé, il adhère sans hésiter et commence sa carrière au sein de la toute jeune SS sous la direction d’Himmler.
Il grimpe rapidement les échelons.
En 1933, Hitler devient chancelier.
La dictature s’installe.
Dietrich se retrouve chef des gardes du corps d’Hitler, et va devoir construire l’unité qui sera, un jour, la Waffen-SS.
Il aura une grande responsabilité lors de la Nuit des Longs Couteaux, quand Hitler fit massacrer les chefs de la SA, jugés trop turbulents.
Le criminel de guerre Quand la guerre arrive, en 1939, Dietrich va faire preuve de zèle criminel dans les Balkans.
En Russie, en Ukraine, en Roumanie, ses troupes vont commettre des crimes de guerre qui marqueront les pays traversés d’une grande stupeur.
En 1944, alors que l’armée allemande recule en Russie, les Alliés débarquent en Normandie.
Dietrich, toujours avec sa Waffen-SS, se retrouve en première ligne contre Montgomery.
Mais il doit battre en retraite.
Il combattra jusqu’à la fin de la guerre et du nazisme.
Arrêté le 11 mai 1945, il est condamné à la prison à vie, mais suite à la remise en cause de certaines phases de l’instruction, sa peine est réduite à vingt ans.
Libre en 1956, de nouveau arrêté par les Allemands, remis en 1959, il meurt en 1966 sans jamais avoir été plus inquiété.
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