Biographie On ne connait pas précisément l’année de naissance de Bernard Palissy, mais elle est estimée aux environs de 1510 et située dans le Lot-et-Garonne, près de Lacapelle-Baron.
D’origines modestes, il se consacre à des recherches concernant l’émail blanc.
Palissy s’installe à Saintes et épouse sa compagne en 1539.
Il mène alors une vie paisible.
Après sa conversion au protestantisme en 1546, Palissy commence à se faire des amis, mais surtout des détracteurs.
En effet, à cette époque le protestantisme est vu par l’Église comme une hérésie.
Malgré la protection successive de personnes influentes, Palissy finira par être arrêté et condamné en 1559.
Cette annonce fait grand bruit et il faudra attendre 1563 pour que son protecteur, le connétable de Montmorency, parvienne à obtenir sa libération.
Il reprend alors son œuvre, parfois aidé par ses fils.
Cependant, si Palissy a échappé de peu à sa condamnation à mort, il doit rester vigilant.
En effet, la lutte contre le protestantisme bat son plein et ce n’est qu’à l’aide de son amie Catherine de Médicis qu’il échappe au tristement célèbre massacre de la Saint Barthélémy en 1572.
Il fuit alors à Sedan pour sauver sa vie.
Il revient à Paris deux ans après.
Il donne alors des conférences et des cours scientifiques qui connaissent un certain succès.
Malheureusement, ses convictions religieuses lui vaudront une nouvelle arrestation en 1586 et il sera banni de France.
Il reste cependant à Paris ce qui lui vaudra une condamnation à mort, en 1588, qui sera finalement changée en prison à vie.
Envoyé à la Bastille, il meurt peu après suite aux mauvais traitements qu’il y reçoit.
On situe son décès entre 1589 et 1590, il laisse derrière lui son épouse et leurs six enfants.
Oeuvres Palissy était à la fois peintre, potier, écrivain, émailleur et savant.
Il a laissé à la postérité un nombre important de réalisations.
On peut admirer plusieurs pièces de vaisselle et quelques sculptures au Musée du Louvre.
Ses nombreuses faïences sont exposées au Musée national de Céramique ainsi qu’au château d’Ecouen.
Il a écrit plusieurs ouvrages traitant de ses diverses recherches et plusieurs de ses œuvres sont présentes au musée du Protestantisme de La Rochelle.
On trouve aujourd’hui des lycées Palissy à Agen, Saintes, Gien, etc.
, en hommage à l’artiste.
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