L’édifice Le cardinal de Richelieu commande à l’architecte Jacques Lemercier l’édification d’un palais sur l’emplacement en partie des hôtels de Rambouillet et de Mercoeur, près du mur d’enceinte, vers la rue Saint-Honoré.
Les travaux débuteront en 1629 et s’achèveront en 1636 ; l’édifice se nomme : le Palais-Cardinal.
Les Galeries seront agrandies jusqu’à la rue de Richelieu, sur ordre du Régent, fils de Philippe d’Orléans et exécutées par l’architecte Hardouin-Mansart.
Les bâtiments seront complétés par la suite en 1763 et 1784.
En 1815, l’architecte Fontaine apportera les aménagements du grand escalier d’Honneur et des galeries d’Orléans.
En 1985, une polémique s’engage avec la mise en place des Colonnes de Buren, jugées inesthétiques.
De nos jours, le Palais abrite le Conseil Constitutionnel et le Conseil d’État.
Son histoire En 1642, le Cardinal de Richelieu décède et lègue le Palais-Cardinal à Louis XIII ; le Roi le suit dans la tombe l’année suivante.
Sa veuve, Anne d’Autriche, devenue Régente, s’y installe avec ses deux fils, dont le très jeune roi Louis XIV.
Le Palais se nomme désormais : Palais Royal.
Après une période fastueuse et festive surgissent les troubles de La Fronde en 1648.
Louis XIV revient s’installer au Louvre en 1661 ; le Palais–Royal est transmis en apanage à son frère, Philippe d’Orléans, dit « Monsieur Frère du Roi ».
Monsieur y organise des festivités ainsi que son fils, Philippe II, devenu régent en 1715.
Il y mène une vie dans la liberté de moeurs avec ses mignons.
À la veille de la Révolution, Philippe IV d’Orléans (futur Philippe-Egalité) est appelé « le prévôt des marchands », car il transforme l’édifice en « palais marchand » : des boutiques, théâtres, cafés, cirque, jardins y prenaient place.
Dès ce moment, la grandeur du Palais Royal est perdue et devient un point central d’agitation, de mercantilisme et de débauche.
Déclaré bien national en 1793, l’endroit est à la mode et fréquenté par les Incroyables et les Merveilleuses.
Après novembre 1799, il prend le nom de sa fonction : Palais du Tribunat, jusqu’en 1807.
Il faut attendre 1814 pour que le bâtiment soit restitué à la famille d’Orléans.
De 1854 à 1860 : résidence du frère de Napoléon 1er : Jérôme.
En mai 1871, le bâtiment est incendié par les Communards ; après restauration, c’est le Conseil d’État qui s’y établit.
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