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Analyse et critique du film La Petite Boutique des Horreurs (1986)

Résumé En 1960, à New York, Seymour Krelborn (Rick Moranis) est le jeune employé maladroit d’une boutique de fleuriste.
N’appréciant guère son environnement hostile et son quotidien, il découvre, le jour d’une éclipse solaire totale et imprévue, une nouvelle plante, qu’il baptise Audrey II.

Rapidement, cependant, il s’aperçoit qu’Audrey II est carnivore, et qu’elle ne pousse qu’alimentée de sang humain.
À mesure qu’Audrey II grandit, la foule se presse pour l’admirer, et la boutique de fleurs devient populaire.
Malheureusement, Seymour s’affaiblit, et si Audrey (Ellen Greene), sa collègue, le trouve à son goût, elle finit par sortir avec Orin (Steve Martin), un dentiste sadique.
Jaloux, Seymour cède alors à la tentation et, sur les conseils d’une Audrey II parlante, décide de tuer Orin, sans toutefois y parvenir.
Premier décès Orin meurt cependant accidentellement, et Seymour donne son cadavre à Audrey II, avant d’aller réconforter la vraie Audrey.
Bientôt, c’est Mr Mushnik, le propriétaire de la boutique, qui est avalé par Audrey II, alors qu’il tentait de négocier un accord avec Seymour.

Puis ce dernier devient une star médiatique, sans cesser toutefois de s’inquiéter.
D’autant qu’Audrey II est jalouse d’Audrey, et tente de l’attirer à la boutique pour la dévorer.
Heureusement, Seymour arrive juste à temps pour l’en empêcher et il découvre qu’Audrey II a prévu de conquérir le monde.
Seymour n’a alors d’autre choix que d’affronter sa plante carnivore extraterrestre une dernière fois, en espérant la vaincre.
Genèse Initialement un film à petit budget tourné par Roger Corman en 1960, « Little Shop of Horrors » connaît un succès monstre lors de son adaptation à Broadway par Howard Ashman et Alan Menken.
Le duo se charge alors de l’adaptation cinématographique de leur comédie musicale, une sorte de retour aux sources pour le récit.
La fin originale, sombre et désespérée, doit cependant être coupée du métrage final, malgré un budget exclusif de 5 millions de dollars : à sa place, une fin heureuse est tournée, au grand dam de l’équipe du film.
Succès commercial et réception critique Produit pour 25 millions de dollars, le film en rapporte environ 39 aux USA.
Succès commercial, le métrage est par ailleurs très bien reçu par les critiques, qui saluent son humour noir, et ses chansons mémorables.
« Little Shop of Horrors » est ainsi nominé pour deux Oscars et deux Golden Globes.

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