La vie d’Anne Catherine Emmerich, paysanne catholique allemande Anne–Catherine Emmerich est née en Westphalie, dans l’actuelle Allemagne, à la fin du XVIIIe siècle.
Née dans une famille de paysans très pieux, Anne–Catherine désirait devenir religieuse mais elle se heurta à l’opposition de son père, puis des différents couvents de la région qui ne voulaient pas accepter une future religieuse sans « dot ».
Anne–Catherine finit par se résoudre à gagner sa vie par de menus ouvrages de couture et en tentant d’apprendre l’orgue.
Son maitre de musique finit par obtenir d’un couvent que sa propre fille, accompagnée d’Anne–Catherine, deviennent religieuses chez les Soeurs Augustines.
Cependant, l’Allemagne étant alors sous la domination de Napoléon, la dissolution des monastères fut décrétée et Anne–Catherine se retrouva de nouveau seule et sans ressources.
Elle demeura jusqu’à sa mot dans la ville du couvent des Augustines, à Dülmen.
Anne Catherine Emmerich, mystique catholique Cette vie humble et secrète avait une autre facette : en effet, depuis son enfance, Anne Catherine Emmerich avait une vie mystique avec des signes divins fort particuliers : elle portait les stigmates de la Passion du Christ, et elle recevait de nombreuses visions et révélations célestes.
Lorsque ces signes ne purent rester cachés plus longtemps, médecins et ecclésiastiques la soumirent à de nombreux examens pour vérifier si Anne Catherine était une simulatrice ou non, concluant à terme qu’elle ne simulait en rien.
Le grand poète allemand Brentano ayant entendu parler d’elle, il vint la voir et commença à prendre note de ses visions où elle était le témoin de scènes de la vie du Christ.
Après sa mort, ses visions et ses révélations sur la vie du christ furent publiées et Anne–Catherine Emmerich est considérée depuis lors comme l’une des grandes mystiques allemandes du XVIIIe siècle, à tel point que l’humble paysanne de Westphalie est devenue sainte en 2004.
Les livres contenant ses révélations sont aujourd’hui encore très répandus dans le monde catholique.
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