Un climat propice à l’expression artistique .
De nombreux artistes d’origine kabyle ont choisi de vivre et de produire en France.
Un choix motivé par la liberté d’expression qu’ils y ont trouvée, ce qui ne leur est pas offert dans leur pays d’origine, l’Algérie.
Ils vivent en France depuis 1962, année où l’Algérie a retrouvé son indépendance.
Pour certains d’entre eux, leur venue date de beaucoup plus longtemps.
Idir, un exemple de réussite en France L’exemple du grand chanteur-compositeur kabyle, Idir, illustre fort bien la réussite acquise grâce au talent et au sérieux d’un travail accompli dans des conditions favorables de liberté d’opinion.
En plus de son riche répertoire qui n’est plus à présenter, il consacre beaucoup de temps aux jeunes chanteurs issus de communautés diverses en leur apportant aide et conseils.
Son dernier album « La France des couleurs » témoigne de l’universalité de ses chansons.
Mohamed Fellag, l’humour qui brise les tabous Etabli à Paris depuis 1995, cet acteur qui est en même temps humoriste et écrivain est suivi et apprécié par un très large public.
Ses spectacles présentés en kabyle, en arabe dialectal et en français, traitent les problèmes des jeunes algériens et de leurs frustrations.
Il dénonce les tabous et les interdits d’une société prise en otage par un pouvoir autoritaire et des courants islamistes intégristes.
Séjours intermittents des artistes kabylesAït Menguellat, Allaoua, Takfarinas, Karima, Hassiba Amrouche et beaucoup d’autres chanteurs et artistes Kabyles qui ne résident pas en France y séjournent régulièrement pour les besoins de leurs éditions.
Ils se produisent, remplissent des salles et animent des fêtes à chacun de leurs passages avant de rentrer au pays.
Bien avant cette génération, des chanteurs de renom comme Slimane Azem ont vécu et connu le succès sur la terre de France.
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