Jim Thompson : biographie

Premiers pas Jim Thompson est né en septembre 1906 en Oklahoma.
Sa vie est aussi intéressante que ses romans.
Son père est shérif dans une petite ville d’Oklahoma.
Sa famille émigre ensuite au Texas.
C’est la prohibition.
Il commence à écrire durant son adolescence.
Il travaille de nuit dans un hôtel comme groom et fournit aux clients alcools, cigarettes et même des drogues.

Il continue d’aller à l’école durant la journée, il suivra ses études jusqu’au bout.
Jeune adulte, il écrit des articles pour des magazines à scandales et le New York Daily News, racontant des affaires criminelles à la première personne.
Il sera inscrit au parti communiste de 1935 à 1938.
Son premier roman semi-autobiographique sera publié en 1942 : « Ici et Maintenant » inspiré d’une courte expérience dans une usine d’aviation au début de la Seconde Guerre mondiale.
Sa carrière En 1955, il est sollicité par Stanley Kubrick et James Harris pour écrire le scénario de « L’Ultime Razzia ».
Mais Kubrick s’attribuera le mérite et le nom de Jim Thompson n’apparaitra au générique que sous la mention « Dialogues additionnels ».

Kubrick se fera pardonner en nommant scénariste Jim Thompson pour l’écriture des « Sentiers de la Gloire ».
À cette époque, il emménage à Hollywood et n’en repartira plus jusqu’à sa mort à l’âge de 71ans, le 7 avril 1977, des suites de plusieurs attaques dues à sa santé fragilisée par son alcoolisme.
Durant toute sa vie, Jim Thompson écrit de nombreux romans et quelques scénarios pour le cinéma et la télévision.
Ses principaux livres traduits en français et quelques films adaptés de ses romans : Rage noire, 1972.
Les arnaqueurs, 1963.
La mort viendra petite, 1955.
Les alcooliques.
Le démon dans ma peau, 1966.
Dont a été tiré le récent « the killer inside me ».
Jim Thompson y est d’une cruauté froide et terrible, comme dans beaucoup de ses polars.
1275 âmes, 1966.
Bertrant Tavernier l’a adapté : « coup de torchon » en 1981.
On y retrouve bien le Jim Thompson désabusé, cynique et froid de ses livres.
Le lien conjugal.
1959.
Adapté par Sam Peckinpah sous le titre « Guet-apens ».
À deux pas du ciel.
Son action, son empreinte Jim Thompson a définitivement marqué le genre littéraire du polar par son style ultra-noir et son humour du même goût.
Il fut prolixe et souvent copié, jamais égalé.
Il reste incontournable.