Tout savoir sur Alexandre Ledru Rollin

Sa vie politique Alexandre Ledru–Rollin devint député radical du Mans à partir de 1841.
Il fonda le journal républicain et socialiste La Réforme le 29 juillet 1843.
Proudhon, Marx et Bakounine y publièrent des articles, mais il fut interdit après l’instauration du Second Empire.
C’est un organe du radicalisme, une fraction la plus élevée du mouvement républicain.

Il publia en 1846 un manifeste concernant le suffrage universel français.
Malgré le procès qui s’en suivit, il fit adopter par décret le suffrage universel en 1848.
Il devint membre du gouvernement provisoire de 1848 en tant que ministre de l’Intérieur, mais sa politique affola les classes moyennes sans contenir les socialistes et il dut laisser sa place au général Cavaignac.
Il fut largement battu (25,67%) à l’élection présidentielle par Louis Napoléon Bonaparte le 10 décembre 1848.
Député à l’Assemblée législative en mai 1849, il tenta de soulever la population contre l’envoi d’un corps expéditionnaire à Rome (expédition d’Oudinot).
Il devient le chef du groupe des républicains démocrates-socialistes qui rassemblait plus de 200 membres.

Son exil et la fin de sa vie Opposé au conservatisme, il essaya de renverser le gouvernement d’Odilon Barrot et sa majorité à l’Assemblée le 13 juin 1849.
Déchu de ses mandats par la répression menée par le général Nicolas Changarnier, il s’enfuit en Angleterre.
Il y publie en 1851 une brochure intitulée « Plus de président, plus de représentants » qui prône l’anarchisme et il revient en France après la proclamation de la Troisième République (4 septembre 1871).
Il est réélu député en 1871 et 1874, mais il n’a plus d’influence.
Ledru–Rollin aujourd’hui Cet homme politique a donné son nom à plusieurs rues et bâtiments.
À Paris, il existe depuis 1879 une avenue Ledru Rollin où on peut trouver notamment l’hôtel Ibis gare de Lyon et la station de métro Ledru Rollin (ligne 8) ouverte en 1931.
Des rues Ledru Rollin à Reims, Montpellier, Dijon, Avignon et Rouen portent aussi son nom, ainsi qu’un quai du Mans.
Le centre maternel de Fontenay-aux-Roses, dont il était propriétaire, a pris son nom.