Ses premiers pas Il fait ses études à Berkerley (économie) puis intègre Harvard pour y apprendre les fondamentaux du management.
Durant une année, il collabore avec Price Waterhouse.
Il rejoint l’armée en 1943 et s’engage notamment lors du conflit contre le Japon.
Il la quitte trois années plus tard en qualité de lieutenant colonel.
En 1960, il devient président de Ford (il n’a alors que 44 ans).
J.
F.
Kennedy l’appelle à ses côtés pour devenir secrétaire à la défense.
Il sera notamment l’apôtre de la dissuasion vis-à-vis de l’ex-URSS.
Sa carrière La guerre du Viêt Nam marque un tournant dans sa vie politique.
Contre l’avis du président Johnson et des militaires, il prend position pour un désengagement progressif.
Il démissionnera de ses fonctions de secrétaire d’état pour devenir Président de la Banque Mondiale.
Il marque son passage (1968-1981) au sein de la Banque par sa volonté à résoudre les problématiques financières des pays en voie de développement.
L’une de ses théories consiste dans le lien qu’il établit entre la croissance économique et les conflits armés (résultant d’écarts de richesses).
Sous son impulsion, les prêts consentis par la Banque Mondiale ont été multipliés par 12.
Son action Robert Mac Namara a écrit et fait l’objet de nombreux ouvrages témoignant de son passé.
Certains résonnent tel un aveu sur la politique étrangère des États-Unis (notamment en Asie) : The challenges for sub-Saharan Africa (1985), – In Retrospect : The Tragedy and Lessons of Vietnam (1995), – Argument without end : in search of answers to the Vietnam tragedy (1999), – The McNamara years at the World Bank : major policy addresses of Robert S.
McNamara (1981).
Quelques créateurs de jeux vidéo (tels que Metal Gear Solid ou Call of Duty) le font apparaître dans leurs programmes (en raison de son charisme très particulier).
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