Suis-je libre de mes actes ? L’exemple de la pierre consciente de Spinoza le prouve.
En effet, une pierre consciente qui roule pourrait croire que c’est elle qui décide de rouler pourtant elle est soumise aux lois de la rationalité.
Il en va de même pour l’homme.
Lorsque celui-ci agit, ses actes sont bien souvent influencés par un acte antérieur.
Ainsi, je me crois libre, mais je ne le suis pas.
De plus, mes actions sont en partie dirigées par mon époque, ma classe sociale, etc.
Une fois de plus, je crois être maître de mes actions et en avoir pleinement conscience, mais cette dernière m’illusionne.
La notion d’inconscient L’inconscient y joue un rôle essentiel.
Il est par définition ce dont je n’ai pas conscience, mais également ce dont ma conscience s’efforce de nier.
Les soudaines prises de conscience, par exemple, prouvent qu’un acte ou qu’une parole que j’ai prononcée et que je croyais sans importance a plus de portée que je n’en avais conscience.
Son immédiateté est donc trompeuse.
De plus, d’après Freud, il y a trois instances : le « ça », le « moi », le « surmoi ».
Le « ça » est totalement inconscient et inconnaissable.
Il est dominé par des pulsions et la notion de plaisir.
Le « moi » est en partie conscient et tient compte du principe de réalité.
Enfin, le « surmoi » recoupe les interdits sociaux.
Il est inconscient.
Le moi occupe une fonction intermédiaire et doit surmonter les contradictions entre le « ça » et le « surmoi ».
Cela crée une tension interne entre conscience et inconscience.
La « frontière » entre conscient et inconscient est donc mince.
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