La femme et le travail Une loi en 1907 donne aux femmes françaises mariées la libre disposition de leur salaire, mais leur mari peut s’opposer au travail.
La Première Guerre mondiale accélère la part des femmes dans la vie active.
Le travail féminin est marqué par une certaine surexploitation: les salaires féminins sont inférieurs du tiers aux salaires masculins.
Mais la lutte pour l’égalité des salaires porte ses fruits dans les années 60 et 70 en raison de la pression féministe.
En 1983, l’égalité professionnelle est votée avec la loi Roudy.
La femme et la politique Le débat sur le droit de vote des femmes date du début du siècle, mais la déclaration de guerre stop le débat, les femmes mettent leurs revendications entre parenthèses.
Mais à la fin de la guerre, les Françaises n’ont pas obtenu de droits politiques contrairement aux autres femmes de puissances occidentales.
Pourtant, les femmes ont joué un grand rôle dans la résistance française et ont montré qu’une femme n’était pas qu’une potiche, mais qu’elles pouvaient être courageuses, avoir de l’initiative et qu’elle avait le sens du patriotisme.
Elles obtiennent donc, enfin, le droit de vote en 1944.
La femme maîtresse d’elle-même Autre polémique autour de la femme, c’est droit de disposer de leurs corps.
De nombreuses associations de femmes s’opposent: les catholiques pensent que la seule contraception autorisée c’est l’abstinence périodique, les communistes pensent qu’il faut donner la vie pour venger la mort.
Les femmes se battent pour pouvoir disposer de leurs corps: pouvoir avorter sans être condamnée et avoir le droit à la contraception.
Leur slogan: « Notre corps nous appartient ».
La contraception est donc légalisée en 1967.
Enfin, en 1974, Valéry Giscard d’Estaing qui se considère comme un homme moderne et à l’écoute de la société autorise la loi Veil qui légalise l’avortement.
Parallèlement à cette avancée, la métamorphose de la mode féminine est tout aussi significative de l’émancipation de la femme.
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